Jeunesse

«Notre jeunesse [...] est mal élevée, elle se moque de l'autorité et n'a aucune espèce de respect pour les anciens. Les enfants d'aujourd'hui [...] ne se lèvent pas quand un vieillard entre dans une pièce, ils répondent à leurs parents et bavardent au lieu de travailler. Ils sont tout simplement mauvais.»
Socrate (470-399 av JC)
A toute époque, les jeunes ont interpellé, inquiété les adultes. L'adolescence est une période de la vie où le jeune prend de l'autonomie, se distancie de ses parents, de sa famille, pour se rapprocher de ses copains. Il a besoin de faire de nouvelles expériences, de tester les limites en prenant, parfois, des risques. Faire quelques bêtises est normal, souvent passager, et ne signifie en aucun cas que le jeune va devenir un délinquant.
Que peut-on dire de la jeunesse d'aujourd’hui?
De manière générale, les jeunes, en Suisse, vont bien. Ils ont, pour la plupart, des rêves et des projets. Seul un petit pourcentage de jeunes mineurs pose problème (2% des jeunes ont eu affaire à la justice, 2,5% pour de la violence). Le nombre de délits chez les mineurs est resté relativement stable depuis quelques années.
Qu'entend-on par délinquant et délinquance juvénile?
Toute infraction à la loi ou à un règlement établi est considérée comme un acte de délinquance. Voler des bonbons au supermarché, tagger un mur ou brûler une voiture sont considérés comme des délits, puisqu’à chaque fois une loi a été violée. Bien que ces méfaits n’aient pas le même degré de gravité, et que les sanctions soient différentes, il s'agit bien là de trois actes de délinquance.
Lorsque ces infractions sont perpétrées par un mineur, on parle alors de délinquance juvénile.
Un concours pour prévenir la violence – 70 élèves lausannois récompensés
Pour la troisième année consécutive, la Brigade de la Jeunesse a mis sur pied, dans le cadre de ses cours de prévention, un concours au sein des écoles lausannoises.
Le thème de cette année «Stop à la violence !» a inspiré plus de classes que l’an passé et nous a permis de récompenser 5 classes de 8e à 10e Harmos. La remise des prix a eu lieu le vendredi 17 juin à l’Hôtel de Police, devant un parterre de jeunes, ravis.
Un «prix spécial» du jury a été décerné à 9 élèves de 10e de l’établissement scolaire de C.-F. Ramuz. Accompagnés de Mme Moret (médiatrice), Mme Chajai (infirmière scolaire) et Mme Anderes (enseignante avi), ils ont mis sur pied un cours sur le thème du harcèlement scolaire (avec le support d’un clip vidéo) pour délivrer des messages de prévention aux élèves de 7e année.
Besoin d'aide?
Eduquer un enfant n'est pas une tâche facile. Le chemin est parfois parsemé d'embûches…
Ne restez pas seul en cas de problème. N'hésitez pas à demander de l'aide!
La brigade de la jeunesse est là pour vous au +41 21 315 36 68.
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