Le fleurissement de la Ville
Les parcs et les jardins de Lausanne couvrent une surface de 328 hectares. Mais aurait-on autant de plaisir à s’y prélasser s’ils n’étaient pas aussi richement fleuris? C’est en tout cas un travail de longue haleine réalisé par les 220 jardiniers du service des parcs et domaines.
Vingt et un mille cinq cents. C’est le nombre annuel moyen d’heures nécessaires au fleurissement de Lausanne. Pas forcément étonnant quand on se penche sur les soins réclamés par les 130 emplacements (vasques ou massifs) recensés en ville. Les grandes manœuvres commencent à l’automne pour garantir que les plus précoces – tulipes, pensées et autres myosotis – ne ratent pas le rendez-vous du printemps. Pour continuer ensuite avec les préparatifs pour que tous les massifs soient parés pour l’été. Et pour les zones les plus fréquentées, une troisième plantation est encore au programme pour faire durer le plaisir des yeux jusqu’aux premiers frimas de l’automne avec les chrysanthèmes. Au total, 500’000 plantes ornementales sont plantées chaque année dans les massifs
Des vivaces bien vivantes
Dans son fleurissement, Lausanne se distingue par l’usage des vivaces, à l’image de ce qui se fait sur les terrasses de l’administration communale à Chauderon, à la roseraie d’Ouchy ou sur le toit végétalisé de la Place de l’Europe. Les vivaces ont bien sûr de très nombreuses qualités ornementales, mais pas seulement. Sans arriver au niveau de l’entretien extensif, elles réclament tout de même moins de soins que des plantations annuelles. Et quand les vivaces employées sont indigènes, leur croissance est assurée alors que leur besoin en arrosage se fait marginal. Moins d’eau, moins d’entretien et tout aussi belles que les autres plantes ornementales: qu’elles soient d’ici ou d’ailleurs, les vivaces ont de beaux jours devant elles à Lausanne.
Des haies indigènes
L’encouragement de la biodiversité est l’un des soucis de Lausanne lorsqu’il s’agit de nature. Logique dès lors que cette volonté se reflète aussi dans le travail du fleurissement. Depuis quelques années, les jardiniers de la Ville implantent systématiquement des haies vives dans les parcs et les écoles pour remplacer les lauriers et autres thuyas jusqu’alors en vigueur. Favoriser des essences indigènes comme les aubépines, les chèvrefeuilles, les viornes ou les cornouillers, c’est remettre de la vie dans les haies. De nombreuses espèces d’oiseaux ou d’insectes y trouvent en effet de quoi se nourrir et se loger. Ces haies «locales» permettent aussi de limiter le travail d’entretien, car elles ne nécessitent bien souvent qu’une intervention par année.
Etablissement horticole de la Bourdonnette
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Lausanne
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