Les bons plans de Burki

Qui sait qu’il s’appelle Raymond? Tout le monde le connaît sous la griffe Burki. Voilà bien vingt ans que le dessinateur de presse de 24 heures est devenu le chouchou des Vaudois pour sa capacité à résumer une situation complexe en un dessin à la fois féroce et tendre.
Un dessin sans paroles, ça va de soi, car le trait est éloquent. Dans le canton de Vaud, nul n’atteint la vraie renommée s’il n’a été caricaturé par Burki. Les «gorillés» sont fiers d’être «gorillés» encore. Et dire que Raymond Burki, né à Lausanne en 1949, résident d’Epalinges depuis longtemps, s’intéresse avant tout à celles et ceux qui restent muets comme des carpes: les truites et les goujons des rivières vaudoises.
«Lausanne, c’est tout! A 20 ans, quand je suis allé à Paris pour un an, j’éprouvais le besoin de revenir à Lausanne pour respirer l’air de la montagne; on le sent dès qu’on sort de la gare!»
Pour vous, Lausanne c’est
Lausanne, c’est tout! A 20 ans, quand je suis allé à Paris pour un an, j’éprouvais le besoin de revenir à Lausanne pour respirer l’air de la montagne; on le sent dès qu’on sort de la gare! Et puis, Lausanne c’est mon enfance à La Sallaz d’où dans les années 1967-1973, on descendait sans cesse vers le centre. Pour moi, Lausanne commence au nord de la gare…
Vos flâneries
Les zones foraines On ne me voit pas au Flon ni à la Riponne mais les pieds dans l’eau des rivières: je passe mon temps libre dans les zones foraines de Lausanne, qui sont immenses, à taquiner la truite. Je remonte le cours du Talent, du côté de Montheron, ou celui de la Menthue que je connais par cœur de Donneloye à Froideville. Dès que le temps vire à l’orage, je suis heureux, tout seul, car je sais que la Menthue va devenir très poissonneuse. Et ne croyez pas que je sois adepte de la doctrine «no-kill»: les truites que j’attrape, je les savoure!
Le marché en ville J’adore le marché, surtout le samedi quand il est animé. L’inconvénient, depuis bien quelque temps, c’est que je ne peux plus faire un mètre sans qu’on m’adresse la parole (ndlr: Burki est un grand timide). Sinon, à Lausanne, je fréquente surtout les magasins où l’on m’invite à des séances de dédicaces. Je regrette parfois que mon horaire de travail, jusqu’à 22 h, m’empêche de fréquenter les vernissages: cela me prive de tout un pan de la vie sociale vespérale.
Vos repères
L’Evêché Un lieu familier où l’on trouve ses repères et où je rencontre plein des gens que je connais (ndlr: notamment Mix & Remix, le dessinateur de L’Hebdo).
La Pinte Besson Un haut lieu historique – sauf erreur l’un des plus vieux estaminets d’Europe, ouvert en 1780 – dont les murs racontent les très riches heures.
Le Chalet des Enfants Un endroit unique, en pleine verdure, en lisière de forêt sur les hauts de Lausanne. Le cadre est idyllique, propice à la méditation, et le patron s’y entend pour aiguiser l’appétit des visiteurs.
Il y a beaucoup d’établissements à Lausanne, qui paraissent accueillants et dont je parlerais mieux si je les connaissais bien. En voilà deux où je n’ai plus eu l’occasion d’aller depuis un certain temps mais dont je garde les meilleurs souvenirs: Le Vieux Lausanne et Le Barbare, tous deux aux Escaliers-du-Marché, le premier en-dessus de l’avenue Pierre-Viret, le second au-dessous.
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Le dessin du jour
Site du quotidien 24 heures - Café de l'Evêché
- Pinte Besson
- Le Chalet des Enfants
- Le Vieux-Lausanne
- Le Barbare
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tl: Saint-François, Bel-Air
m1: Lausanne-Flon; m2: Riponne-M. Béjart
LEB: Lausanne-Flon