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Editions précédentes

La Bourse à la création littéraire est attribuée chaque année à un·e auteur·e lausannois·e par la Ville de Lausanne dans le cadre des objectifs de sa politique du livre.

Son projet, une fiction intitulée «Dans l’éblouissement des chiens», a remporté l’adhésion du jury par la qualité de son écriture ainsi que la portée du sujet.

© Ville de Lausanne - Mathilde Imetsch

Marie-Jeanne Urech, lauréate 2022

«Dans l’éblouissement des chiens» est le projet d’un roman abordant les thèmes de la destruction et de la transmission à travers l’histoire d’une mère et de ses deux jeunes fils partant à la recherche d’un frigo dans une ville détruite.

Née à Lausanne en 1976, Marie-Jeanne Urech est écrivaine et réalisatrice de documentaires. Elle a notamment publié «K comme almanach» (Hélice Hélas), «La Terre tremblante» (id.), «Malax» (id.) et «Les Valets de nuit» (L’Aire).

Son projet, une fiction intitulée «Je ne suis pas d’ici», a remporté l’adhésion du jury.

© Droits réservés

Ferenc Rákóczy, lauréat 2021

«Je ne suis pas d’ici» s’empare de la vie du poète romand Edmond-Henri Crisinel. Mêlant fiction, témoignages et lettres fictives, le roman tentera de percer le mystère de la vie et de la mort dramatique d’un des poètes suisses les plus marquants du 20e siècle.

Né à Bâle en 1967, Ferenc Rákóczy est un écrivain, psychiatre, enseignant et cinéaste suisse et hongrois. Il est le récipiendaire 2017 du Prix des Écrivains vaudois.

Par son son ambition critique et satirique, ainsi que son originalité narrative, le projet de fiction de Marc Agron, intitulé «Réminiscences», a remporté l’adhésion du jury.

© Alexandre Metzner
Marc Agron, lauréat 2020

Ce Lausannois a publié trois romans, «Mémoire des cellules» en 2017, «Carrousel du vent» en 2019 et «Rêver d’Alma» en 2020, tous aux éditions l’Âge d’Homme. Né en 1963 à Zagreb, il a étudié à l'Université de Neuchâtel. Libraire, spécialiste en livres anciens, il a fondé en 1996 la libraire-galerie l’Univers à Lausanne.

Par son ambition littéraire et narrative, le projet de roman de Claire Genoux, intitulé «Le Départ des enfants» a remporté l’adhésion de la commission d’attribution.

© Philippe Pache
Claire Genoux, lauréate 2019

L'écrivaine lausannoise envisage de traiter, sous la forme d’un roman en prose poétique, des thématiques liées à la séparation, à la famille, au deuil, à la parentalité et à l’univers du travail.

Née en 1971, Claire Genoux est une auteure de poésie, de nouvelles et de romans. Elle est également enseignante en écriture créative à l'Institut littéraire suisse de Bienne, de français langue étrangère à l’UNIL et enseignante à la HEMU de Lausanne. Après quatre recueils de poésie, dont «Saisons du corps» qui reçoit le Prix de poésie de la Fondation C.-F. Ramuz en 1999, elle publie en 2000 un recueil de nouvelles intitulé «Poitrine d'écorce». Son premier roman, «La Barrière des peaux», paraît en 2014 chez Bernard Campiche Editeur.

Le jury a été séduit par l’ambition artistique, l’originalité et la qualité littéraire du projet de roman de Julie Guinand, intitulé «Les saisons comme elles viennent».

© Augustin Rebetez
Julie Guinand, lauréate 2018

Ce projet de saga met en scène quatre femmes d'une même famille sur quatre générations, des années 1920 à nos jours. «Les saisons comme elles viennent» plongera le lecteur durant quatre saisons dans une famille ouvrière de La Chaux-de-Fonds.

Julie Guinand est née en 1989 à La Chaux-de-Fonds et réside à Lausanne depuis quatre ans. Diplômée de la faculté des Lettres de l’Université de Neuchâtel, elle est membre du collectif AJAR depuis sa création, avec lequel elle signe en 2017 le roman collectif «Vivre près des tilleuls» (Flammarion). Elle a publié en 2016 un recueil de nouvelles intitulé «Dérives asiatiques» (éditions d'autre part) et une novella intitulée «Hors-la-loi» (Paulette Editrice). Violoniste, elle est membre de l’OSUL (Orchestre Symphonique et Universitaire de Lausanne). Depuis deux ans, elle travaille comme auxiliaire de crèche tout en se consacrant à l’écriture.

Le jury a été séduit par l’ambition artistique, l’originalité et la qualité littéraire du projet de roman d'Arthur Brügger, intitulé «Les jours s’en vont je demeure».

© Yvonne Böhler
Arthur Brügger, lauréat 2017

Mettant en scène l’histoire d’amour entre un chanteur populaire à succès et une libraire parisienne, il questionne les rapports entre l’ordinaire et le sensationnel, la multiplicité des identités et la complexité du rapport amoureux.

Arthur Brügger est né à Genève le 4 septembre 1991. Diplômé de l’Institut littéraire suisse de Bienne, membre du collectif l’AJAR depuis sa création, il est actuellement coordinateur éditorial au musée de l’Elysée à Lausanne. Il est l'un des lauréats du Prix du Jeune Ecrivain en 2012 et publie la même année un premier récit, «Ciao Letizia» (Encre fraîche). Son premier roman, «L’œil de l’espadon» (Zoé), a reçu le Prix Bibliomedia 2016.

Le jury a été séduit par le projet de Noémi Schaub, intitulé «Asexualités».

© Yvonne Böhler
Noémi Schaub, lauréate 2016

Il propose de s’intéresser, par le biais d’un recueil de textes courts, à la notion d’asexualité, réalité sociologique débattue mais peu abordée dans l’espace littéraire.

Noémi Schaub est forte d’un solide parcours et d’une belle implication dans le champ de l’écriture et de la vie littéraire : lauréate du Prix Interrégional Jeunes Auteurs (PIJA) en 2006 puis du Prix du Jeune Ecrivain de langue française (PJE) en 2012, boursière Pro Helvetia ou de la fondation Studer-Ganz, publiée dans des recueils de nouvelles aux éditions BSN, Aire, Ta Mère ou d’Autre Part, elle est également membre fondatrice du collectif de jeunes auteurs romands l’AJAR et a repris en 2015, en tant que co-directrice, les éditions Paulette à Lausanne.

 

David Bosc

© Wiktoria Bosc
David Bosc, lauréat 2015

Né en 1973 à Carcassonne, il réside à Lausanne depuis 2005. Diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques d’Aix-en-Provence, père de deux enfants, il travaille dans l’édition à Lausanne et a publié trois romans à ce jour: «Sang lié» (Allia), «Milo» (Allia) et «La Claire Fontaine» (Verdier).

Le jury a été séduit par son projet intitulé «Mourir et puis sauter sur son cheval». L’auteur part d’un fait divers survenu à Londres en 1945 et impliquant une artiste espagnole, Sonia A. Celle-là, passionnée de peinture et d’animaux, a été retrouvée morte à l’âge de 23 ans au pied de son immeuble. Pensé comme une plongée dans la vie intérieure de l’héroïne, le récit emprunte la voie du journal intime.

Qualité d’écriture, originalité du travail en cours, tout comme l’investissement remarquable dont fait preuve l'écrivain ont séduit la commission d'attribution.

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