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Glossaire

Pour faciliter la compréhension des textes historiques présentés sur ce portail, vous retrouverez ci-dessous les définitions de quelques concepts.

Dans le Coran, l'expression «Gens du livre» désigne les communautés religieuses dont la croyance est basée sur une révélation divine et suivant les écrits d’un livre sacré. Les peuples concernés sont principalement les juifs et les chrétiens. Le Coran utilise ce livre pour former une identité au peuple désigné. Ainsi, les chrétiens sont appelés «Gens de l'Évangile». 

L’armistice de Moudros est l’armistice conclu à la fin de la Première Guerre mondiale entre l’Empire ottoman et les Alliés. Il est signé dans le port de Moudros, sur l’île grecque de Lemnos, le 30 octobre 1918.  

Désigne le territoire sous la juridiction d’un bey (chef de clan). En Anatolie, les beylicats sont des principautés d’Anatolie, instaurés par l’installation d’un bey dirigeant de petits émirats turcs. Cette organisation administrative peut être comparée au système féodal en Europe.  

Ce terme se réfère à une population et un territoire musulman qui reconnaissent l’autorité d’un calife, ici, le successeur du prophète. Pouvant désigner un régime politique et la période dans laquelle il s’inscrit, le terme n’est toutefois pas restreint à un usage politique dans la langue arabe. Plusieurs califats ont par ailleurs existé depuis la fondation de l’islam. Le calife, en tant que successeur du Prophète, a pour rôle de maintenir l’unité de la communauté musulmane, l’Oumma.

La Dette Ottomane a commencé en 1854 lorsque l’Empire s’endetta pour couvrir les frais de la guerre de Crimée, et cet endettement est devenue chronique. A la fin de la Guerre le montant de cette dette sera partagé entre plusieurs États souverains parmi lesquels la République de Turquie a payé le dernier versement en 1954. 

Dans le cadre des réformes ottomanes, le sultan ottoman Abdülmecid (1823-1861) a fait publier une charte qui faisait des non musulmans des protégés (dhimmis) ou citoyens de seconde zone, astreints à payer de lourdes taxes en échange de cette protection et d’une exemption de service militaire.  

Dispersion d’une communauté ou d’un peuple à travers le monde. Il désigne aujourd’hui par extension l’ensemble des membres d’une communauté à travers différents pays.  

L’Empire ottoman est un empire transcontinental fondé à la fin du XIIIème siècle au nord-ouest de l’Anatolie par Osman Ier (1258-1324), fondateur de la dynastie ottomane. Mehmed II Le Conquérant (1432-1481) met fin à l’Empire byzantin (ou Empire romain d’Orient) par la conquête de Constantinople en 1453. Empire multinational et multilingue, il contrôle une grande partie de l’Europe du Sud-Est, de l’Europe centrale, de l’Asie occidentale, du Caucase et de l’Afrique du Nord avec Constantinople pour capitale. A son apogée en 1529, il est aux portes de Vienne.  Après un siècle de splendeur, l’Empire amorce son déclin après le règne de Soliman le Magnifique qui se termine en 1566. Echecs militaires et pertes de territoires à l’international, soulèvements, instabilité politique et montée des nationalismes à l’intérieur, ont progressivement eu raison de la puissance ottomane, qui n’a pas non plus su devenir, à l’instar de l’Europe, une puissance économique mondiale. 

Espérant éviter l’isolement diplomatique qui avait contribué à ses pertes territoriales, l’Empire s’engage dans la Première Guerre mondiale aux côtés de l’Empire allemand, de l’Autriche-Hongrie et du royaume de Bulgarie. Simultanément, l’Empire fait face à la révolte arabe (1916-1918). Des exactions sont commises par le gouvernement ottoman, dont certaines de nature génocidaire contre les Arméniens et les Assyro-Chaldéens.  

La défaite de l’Empire précipite le démantèlement d’un territoire déjà diminué après les guerres balkaniques et l’émancipation des territoires arabes. En 1920, le Traité de Sèvres met fin à un empire moribond, réduisant son territoire à la portion congrue et le condamnant à de lourdes réparations. S’en suivra la guerre d’indépendance turque contre les occupants alliés, conduisant au Traité de Lausanne le 24 juillet 1923, à la naissance de la Turquie moderne et à la proclamation de la république de Turquie le 29 octobre 1923.

Le concept d'État-nation implique une assimilation, sinon une équivalence entre trois éléments, qu'on peut traduire par la formule: nation = État = peuple. Autrement dit, il repose sur un triple critère: un critère ethnique ou plutôt ethnoculturel (l'ethnicité étant constituée entre autres par la langue, la religion, l'histoire et les références historiques partagées), un critère géopolitique (le territoire et la souveraineté), un critère socio-politique (la citoyenneté et la conscience d'appartenir à une communauté). Ainsi, la notion d'État-nation traduit la rencontre, sur un espace territorial donné, entre une identité politique - l'État - et une identité culturelle - la nation.

Bédarida François. Phénomène national et état-nation, d'hier à aujourd'hui. In: Vingtième Siècle, revue d'histoire, n°50, avril-juin 1996. Dossier: Nations, états-nations, nationalismes. pp. 4-12. 

Le français a été la langue de la diplomatie pendant près de 200 ans, en raison du rayonnement culturel de la langue française. Le Traité de Rastatt (1714) est le premier à être rédigé en français plutôt qu’en latin.   Depuis le 17ème siècle, le français s’impose dans la plupart des cours d’Europe. Tous les traités internationaux et toutes les correspondances officielles entre chancelleries sont écrits en français, apprécié pour sa précision. Les négociations du Traité de Vienne (1814.1815) se déroulent en français. Le déclin du français comme langue de la diplomatie commence au lendemain de la Grande guerre. Les négociations de la Conférence de Paris en 1919 se tiennent en français et en anglais et le Traité de Versailles est rédigé en français, et en anglais, notamment en raison de la présence de nations non européennes autour de la table, dont les Américains représentés par le Président Wilson qui ne parle pas français.  Au côté d’autres langues, dont principalement l’anglais, le français persiste aujourd’hui comme langue officielle à l’ONU, à la Cour internationale de justice ou encore au Comité International Olympique mais n’est plus aujourd’hui la langue exclusive de la diplomatie.  

Le terme «génocide» (du grec genos, «race», et du latin cide, «tuer») désigne l’extermination physique, intentionnelle, systématique et préméditée d’un groupe humain ou d’une partie d’un groupe en raison de ses origines.

Selon le bureau de la prévention des génocides et de la responsabilité de protéger de l’ONU, “l'article II de la Convention sur le génocide contient une définition étroite du crime de génocide, qui conjugue deux grands éléments: 

  • un élément psychologique: «l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, comme tel», et 
  • un élément matériel, qui comprend les cinq actes ci-après, énumérés de manière exhaustive: le meurtre de membres du groupe; des atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe; la soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle; des mesures visant à entraver les naissances au sein du groupe; le transfert forcé d’enfants du groupe à un autre groupe.” 

4 génocides sont aujourd’hui reconnus par les Nations-Unies:  

  • Le génocide arménien (1915)  
  • Le génocide contre le peuple juif ou Holocauste et le peuple tzigane (Deuxième Guerre mondiale)  
  • Le génocide rwandais contre les Tutsis (1994)  
  • Le massacre de Srebrenica en Bosnie-Herzégovine (1995) 

Le Hedjaz (qui signifie littéralement « barrière ») est la région ouest de la péninsule arabique, comprenant notamment les provinces de Tabuk, Médine, La Mecque et Al Bahah. Sa principale ville est Djeddah, mais les cités les plus connues sont les villes de La Mecque et Médine. Suite à la révolte de 1916, le Royaume du Hedjaz obtient une indépendance qui sera validée par le Traité de Sèvres mais balayée en 1925. 

Le Kémalisme est la doctrine politique inspirée par Mustafa Kemal. Sa personnalité reste aujourd’hui encore intimement liée au destin de la nation turque, dont il est considéré comme le Père (Atatürk).  Après la signature du Traité de Lausanne, la République turque est proclamée et Mustafa Kemal en devient le premier Président. La Turquie des premières années se veut réformiste, moderne et laïque, avec une société ouverte et une économie tournée vers l’Europe et ouverte. Le califat est aboli mais l’islam est ménagé. Une laïcisation beaucoup plus radicale est entreprise dès 1926. La « turcité » est érigée en « religion d’Etat » et les principes de ce qui constitue le kémalisme – les six flèches – sont théorisés et appliqués : nationalisme, républicanisme, populisme, étatisme, laïcisme et réformisme. « Devrim » veut dire à la fois révolution et réforme. « Devrimcilik » veut aussi dire être de gauche.   

La laïcité turque ou laiklik fait partie des grands projets de Mustafa Kemal, fondateur de la Turquie moderne. Il la met en place progressivement une fois la République installée. La laïcité turque organise non pas une séparation stricte entre État et religion mais le contrôle d’une religion unique et officielle par l’État, au détriment des autres pratiques confessionnelles.  

Le Levant désignait traditionnellement en français les pays bordant la côte orientale de la mer Méditerranée: en premier lieu la Syrie, ainsi que le Liban (les États du Levant au sens français); mais la région du Levant inclut également la Palestine, Israël, la Jordanie, l'Anatolie, la Mésopotamie et l'Égypte. Le Levant est aujourd'hui plus souvent désigné sous le nom de «Proche-Orient» ou même de «Moyen-Orient», par alignement sur l'anglais Middle East.  

Terme ottoman qui désigne une communauté religieuse légalement protégée. Il concerne aussi les minorités (voir Gens du Livre et dhimmi). Il vient du mot arabe «milla» ou «mellah» (féminin singulier) et «millet» (au pluriel), qui signifie communauté confessionnelle (également parfois nommée «taïfa». En turc moderne, «milliyet» signifie nation. 

Le mouvement Jeune-Turc se forme à partir de 1889, en opposition à un pouvoir ottoman affaibli mais de plus en plus dictatorial. Regroupant une élite ottomane cosmopolite et libérale, en Turquie mais aussi dans les grandes villes européennes et arabes, il a pour objet le rétablissement de la Constitution de 1876, suspendue par le Sultan en 1878. Le Comité Union et Progrès (CUP), prônant un nationalisme dur et un recours à la force, finit par imposer sa vision dans un mouvement hétéroclite. La révolution des Jeunes-Turcs de 1908 permettra la restauration de la Constitution le 24 juillet 1908. Suite aux élections, le CUP incarne au parlement une majorité turque et nationaliste, ne reflétant pas la composition de l’empire, et écrase progressivement l’opposition, y compris en son sein (surtout représentée par les non-Turcs), pour se constituer en parti unique autoritaire dès 1913. Le nationalisme turc que défend le CUP attise les autres nationalismes, notamment arabes, qui vont progressivement se libérer de la domination ottomane. Alors que la révolution Jeune-Turque a d’abord prôné la liberté entre les peuples, les velléités d’autonomie dans l’Empire sont vite réprimées. La Communauté arménienne subira en 1915-1916, un génocide orchestré par les Jeunes-Turcs. 

Connu comme courant littéraire et artistique occidental, l’orientalisme connaît ses prémices au 18e siècle et vit son apogée au cours du 19e. Il marque l’intérêt de cette époque pour les cultures du Maghreb, turque et arabe. « L’Orient » est avant tout une construction de l’Occident. A travers un système de pensées et de représentations, l’Occident traite l’Orient comme son Autre, avec un mélange de fascination pour des cultures différentes et un condensé de préjugés déformant la réalité. L’Orientalisme décrit cette partie du monde comme exotique, fascinante mais aussi non-civilisée et parfois dangereuse. Il en découle d’une pensée colonialiste européenne fondée sur l’idée selon laquelle l’Occident perçoit l’Orient comme un ailleurs ayant par défaut besoin de la puissance, des lumières et de l’intervention d’un Occident dominateur.

Plus qu’un simple moyen de transport traversant l’Europe d’ouest en est, l’Orient-Express est un train mythique et un pont entre deux cultures, deux continents, un lien entre l’Orient et l’Occident, une promesse de rencontre vers l’Autre. C’est à la suite d’un voyage aux États-Unis que l’ingénieur belge Georges Nagelmackers concrétise le projet de lancer des trains luxueux menant aux Portes de l’Orient. Le 4 octobre 1883, le premier train quitte Paris pour Constantinople avec une quarantaine de passagers à son bord. Au terme de la Première Guerre mondiale, la situation géopolitique ne permet pas de rétablir l’Orient-Express dans son trajet initial. Un second parcours est alors percé sous les Alpes entre la Suisse et l’Italie. En 1919, le “Simplon-Orient-Express" relie alors Calais, voire Londres, à Constantinople en un temps record, via Lausanne. C’est une des raisons pour lesquelles Lausanne fut choisie pour accueillir la Conférence de Paix devant mettre un point final à la Première Guerre mondiale, avec un accord entre les Alliés et la Turquie.  

Docteur de la loi musulmane, juriste et théologien. L'ouléma est celui qui étudie le Coran et les commentaires, et qui connaît le droit musulman. 

Dès le 18ème siècle, ensemble des problèmes posés à la diplomatie européenne par l’Empire ottoman puis son démembrement progressif et la lutte des grandes puissances pour dominer l’Europe balkanique et la Méditerranée orientale. 

Régime appliqué à des territoires insuffisamment organisés pour s'administrer eux-mêmes et que la puissance mandataire devait conduire à l'indépendance sous la surveillance de la Société des Nations. (L'ONU lui a substitué le régime de la tutelle). Un territoire sous mandat voit son administration confiée à une puissance étrangère. 

Accordées au cours des siècles depuis longtemps par maints régimes du Moyen Orient pour attirer le commerce entre l’Europe et l’Extrême Orient (route de la soie, route des épices, etc.), surtout a à la suite de la découverte des routes transocéaniques, les capitulations de l'Empire ottoman sont une succession d'accords entre l'Empire ottoman et les puissances européennes, notamment le Royaume de France. Elles ouvraient des droits et des privilèges en matières civile, commerciale et pénale aux ressortissants sujets européens faisant du commerce dans les possessions ottomanes, à la suite de la chute de l'Empire byzantin.

Ce régime, dénoncé unilatéralement par le gouvernement du Comité Union et Progrès mené par les Jeunes-Turcs le 9 septembre 1914, peu avant l'entrée en guerre de la Turquie, fut remis en vigueur par le traité Traité de Sèvres et aboli définitivement par le Traité de Lausanne de 1923.  

Province de l’Empire ottoman constituant le débouché naturel de la Syrie du Nord et de l’Irak vers la Méditerranée, le Sandjak autonome d’Alexandrette est rattaché, après la Première Guerre mondiale, tout en gardant l’autonomie administrative dont il jouissait, au gouvernement d’Alep et passe sous protectorat français. Le turc y était reconnu comme langue officielle au même titre que l’arabe. A partir de 1936, les revendications turques sur ce territoire se font plus pressantes et la question est portée devant la Société des Nations. En 1939, sur fond de tensions internationales, le sandjak d’Alexandrette (désormais baptisé Hatay) est rétrocédé à la Turquie. 

La « Sublime Porte » (en turc Bâbıâli) est le nom français de la porte d'honneur monumentale du grand vizir à Constantinople, siège du gouvernement du sultan de l'Empire ottoman. Le français étant alors la langue diplomatique internationale en Europe, ce terme est repris tel quel (donc dans sa forme française) par toutes les chancelleries et sera par la suite souvent utilisé en langage diplomatique et dans les traités pour désigner le gouvernement ottoman, mais aussi la ville de Constantinople, gardienne des détroits, et l'Empire ottoman lui-même en tant qu'État. Le transfert du siège du gouvernement turc à Ankara fait tomber en désuétude la désignation de Sublime Porte.   

Période de l'histoire de l'Empire ottoman, caractérisée par un ensemble de réformes qui modernisèrent ses lois et ses mœurs (1839-1876). Le programme des réformes fut annoncé par le hatt-ı serif de Gülhane, un acte administratif écrit du sultan Abdülmecid, élaboré par Mustafa Reşid Paşa. S’il s’agissait essentiellement d’une déclaration de principes, le hatt-ı serif de Gülhane affirmait l'égalité de tous les sujets ottomans, quelles que soient leur ethnie et leur religion; la garantie que chacun soit jugé conformément à la loi et non par arbitraire; que l'impôt, proportionnel à la fortune, soit versé directement à l'État; que chaque localité fournisse des contingents militaires pour un service de quatre à cinq ans. Malgré les nouveaux actes en 1843 et 1856, une partie de ces décisions ne prit jamais effet par suite de l'inertie et de la résistance des Vieux-Turcs, des notables locaux partisans de la tradition. Ce sera seulement dans la seconde moitié du XIXème siècle, sous le règne d'Abdülaziz (1861-1876), que des progrès décisifs seront accomplis. 

Un traité de paix met un terme définitif au conflit et fixe les conditions qui devront être respectées par les ex-belligérants. Les obligations sont le plus souvent contraignantes pour une partie vaincue (dommages de guerre, cessions de territoires…). 

La turcité, ou qualité de turc, définit tout ce qui a trait à l’identité turque, de la langue à la religion, et détermine l’appartenance à la nation turque. Elle est à ne pas confondre avec le turquisme ou panturquisme qui définit l’idéologie nationaliste cherchant à renforcer les liens entre les peuples turcophones et à susciter l’union au sein d’un même état. Sous la République turque pourtant laïque, les musulmans non turcs sont membres à part entière de la turcité de par leur religion, alors que les communautés chrétiennes et juives ne sont pas considérées, dans la mentalité officielle et populaire, comme faisant partie de la nation car elles ne sont pas musulmanes, en plus de n’être généralement pas de langue turque. 

Le vilayet est une subdivision administrative de premier ordre de l'Empire ottoman, introduite avec la Loi des Vilayets de 1864 réorganise l’administration provinciale. Cette réforme s'inscrivait dans le cadre des Tanzimat, ordonnées dans l'ensemble de l'Empire par le Hatti-Humayoun de 1856. En premier lieu, la nouvelle entité fut appliquée au vilayet du Danube à titre expérimental, dirigé par le principal réformiste de l'Empire, Midhat Pacha. Elle fut ensuite progressivement mise en œuvre jusqu'à être la norme pour toutes les provinces en 1884. 

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