Aller au contenu Aller au menu Aller à la recherche Partager

Portrait des Éditions askip

Nous faisons connaissance avec les Éditions askip, dédiées à la littérature jeunesse. Rencontre avec Julia, Hélène et Stéphanie, trois passionnées de dessins à la main, de beaux papiers et de livres.

© Droits réservés

L’interview des éditrices Hélène Montero, Julia Jobin et Stéphanie Tschopp

Pouvez-vous nous raconter en quelques mots comment sont nées les Éditions askip?

Nous nous sommes rencontrées à travers les éditions art&fiction et par le projet de Julia, «Comme un poisson-fleur». Hélène et Stéphanie animaient déjà ensemble des ateliers d’impression et de reliure dans les classes d’école, le courant a vite passé. Nous avons, par nos activités professionnelles respectives, des compétences complémentaires dans la conception de livres: l’une est graphiste, l’autre relieuse, et la troisième relectrice. Notre soin pour l’objet-livre et notre intérêt commun pour la littérature jeunesse et l’illustration nous ont amenées à faire des livres pour enfants dessinés à la main et qui ont une place particulière dans le parcours de leur auteur ou autrice. Nous travaillons essentiellement avec des artistes de la Suisse francophone.

Les Éditions askip publient un seul livre par année. Pourquoi ce choix?

Il nous permet d’aborder nos publications sur la durée: notre moteur est de faire vivre nos livres le plus longtemps possible en librairie. Nous nous apercevons par ailleurs que ce rythme renforce nos choix, en nous poussant à ne pas nous engager sur les projets avec lesquels nous ne serions pas prêtes à cohabiter pendant plusieurs années. De publier peu est aussi pour nous une manière de concentrer davantage de moyens dans chaque livre, afin de soigner tous les aspects de sa conception et de sa fabrication en travaillant en étroite collaboration avec les artistes, le photolithographe et l’imprimeur, d’imprimer en Suisse et de verser des honoraires aux artistes. Ces choix sont possibles uniquement grâce aux soutiens ponctuels de diverses institutions (dont la Ville de Lausanne), mais aussi parce que la majeure partie de notre travail est pour l’instant bénévole.
 

Vous organisez des ateliers du livre. Pouvez-vous nous expliquer en quoi cela consiste?

Nous avons une petite presse portative (construite en Fablab) qui nous permet avec des moyens simples d’expérimenter diverses techniques d’impression avec les enfants. À partir de là, nous imaginons – selon les circonstances – des ateliers en lien avec le livre en tant qu’objet, mais aussi quelquefois avec ceux que nous avons publiés. Parfois nous partons du dessin, parfois il nous est arrivé de travailler sur l’écriture, en proposant par exemple des ateliers pour fabriquer des gros mots. Nous aimons aussi jouer avec l’imposition en partant d’une feuille A4, c’est toujours un chouette moment quand les enfants comprennent comment fonctionne un livre. Parfois le résultat est collectif, parfois chaque enfant repart avec une affiche ou un cahier.

Quelles sont les prochaines publications et actualités des Éditions askip?
  • Le 5 novembre 2024, sortie en librairie d’«Histoire un peu gourmande», de Sara Catella et Cécile Koepfli;
  • Sortie également des trois premiers cahiers de la microcollection, petits tirages imprimés chez Ripopée et reliés entièrement à la main: Mirjana Farkas, «Zusammen im Chaos» – Hervé Laurent et Stéphanie Pfister, «Un chat et un chat» – Julia Sørensen, «Le pompier involontaire»;
  • Le 9 novembre 2024, Cécile Koepfli sera en dédicace à la librairie du Chien Bleu, à Genève;
  • Le 13 novembre 2024, atelier puis dédicaces de Cécile Koepfli à la librairie Le temps d’un livre, à Genève (Eaux-Vives);
  • Du 27 novembre au 2 décembre 2024, nous serons au Salon du livre et de la presse jeunesse en Seine-Saint-Denis, à Montreuil;
  • Le 4 décembre 2024, dédicaces de Cécile Koepfli à la galerie Papier Gras, à Genève;
  • Le dimanche 8 décembre 2024, nous serons au Marché de Noël de L-imprimerie, à Lausanne;
  • «L’imagier des sens» est dans la sélection du prix Bernard Versele, à Bruxelles, et sera lu tout au long de l’année par un jury composé de plusieurs dizaines de milliers d’enfants âgés de 3 à 12 ans de toute la Belgique.

Propos recueillis par Fanny Meyer, déléguée à la politique du livre

La carte d'identité

  • Nom de la maison d’édition: askip;
  • Année de fondation: 2020;
  • Nombre de collaboratrices: 3;
  • Type d'ouvrages publiés: jeunesse;
  • Nombre d’ouvrages publiés par année: 1;
  • 3 best-sellers: «L’imagier des sens» (2022) est clairement notre best-seller... Avec notre rythme de publication, s’il faut faire une liste de 3 titres, nous pouvons juste encore tous les mettre: «Comme un poisson-fleur» de Julia Sørensen (2021) – «Le vieux qui aplatissait les enfants» de Thomas Grand (2023)
© Droits réservés

Le coup de cœur; le démarrage

Pour présenter askip, nous avons fabriqué un petit film en stop motion. Les moments de bricolage et de création en commun sont très importants pour nous. 

Coordonnées

Politique du livre
Service des bibliothèques et archives

Rue du Maupas 47
1004 Lausanne