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Colloque - Vert. La ville au naturel ?
10 et 11 novembre 2022

Le MHL s'associe aux Musée et Jardins botaniques cantonaux et à l'Institut de géographie et durabilité de l'UNIL pour proposer un colloque autour de deux thématiques: «ville & nature» et «arbres: patrimoine urbain». Conférences, tables rondes et soirée de projection ouvertes à tous·tes, au Palais de Rumine.

Emilie-Anne Pépy est maîtresse de conférences en histoire moderne à l’université Savoie Mont Blanc. Normalienne, agrégée et docteure en histoire, elle a travaillé sur l’environnement forestier dans les Alpes, ainsi que sur la découverte naturaliste des montagnes à l'époque moderne. Ses recherches portent actuellement sur une histoire environnementale et culturelle des arbres en France, XVIIe - XIXe siècle.

Dès 1972, l’objectif de Mario Del Curto capte autant les mouvements sociaux, les scènes de danse et de théâtre que l’univers de l’Art Brut. Depuis vingt ans, il piste la nature, révélant les changements environnementaux et posant la question du devenir de l’humanité.

Ewa Renaud, biologiste, adjointe scientifique à HEPIA (Haute école du paysage, d’ingénierie et d’architecture). Coordinatrice de l’Espace toitures végétalisées de Lullier et responsable de la formation CAS Nature en ville.

Joëlle Salomon Cavin est maître d'enseignement et de recherche à l’institut de Géographie et Durabilité de l'Université de Lausanne. Spécialiste des relations ville-nature, ville-campagne, elle vient de publier l’ouvrage « Quand l’écologie s’urbanise » (2021, UGA éditions) et prépare actuellement une exposition intitulée « Indésirables !? Les animaux mal aimés de la ville » (Musée de zoologie de Lausanne, dec 2002-juillet 2023).

Frédéric Ségur est responsable du Paysage et de la Foresterie Urbaine à la Métropole de Lyon, de formation biologiste et écologiste, spécialiste de la « foresterie urbaine ». Depuis 2017, il dirige le Plan Canopée Lyon « l’arbre au service du climat urbain ».  Le Plan Canopée a pour objectif de développer et protéger la forêt urbaine et doit permettre de trouver des solutions qualitatives, naturelles et durables afin d’adapter la ville aux changements climatiques. En mettant en évidence les « services écosystémiques » rendus par la nature en ville, il veille à la mise en cohérence des actions publiques liées à l'eau, au végétal et au climat et nous alerte sur l'importance de retrouver un savoir perdu: planter et entretenir les arbres urbains.

Il est également membre du Conseil Scientifique de Plante & Cité, de l’AITF (Association des Ingénieurs Territoriaux de France), de l’association Hortis, de la Commission de suivi de la Charte de Qualité de la Formation en Élagage et co-animateur du groupe de travail national « espaces verts, nature et paysage » et Vice-président de Qualipaysage (Association de qualification des entreprises du paysage)

Formé aux arts graphiques à l'ERACOM, Marino Trotta a longtemps évolué dans le monde de l’édition et des médias pour le compte de grands groupes de presse où il se donne à sa passion de l'image et de l'écrit. Aujourd’hui photographe à la Ville de Lausanne, il développe en parallèle cette activité en indépendant, ce qui lui permet de poursuivre sa quête de la lumière et de donner libre cours à ses élans créatifs.

Martin A. Schlaepfer, de formation biologiste, est chargé de cours en biodiversité et durabilité à l'Université de Genève. Ses domaines de recherches portent sur les «services écosystémiques », l'évaluation de la nature et de la biodiversité pour la conservation. En 2017, il cofonde le regroupement GE-21, un réseau d’experts chargé de mettre en valeur la biodiversité et les services écosystémiques afin d’améliorer le bien-être des habitants du Grand Genève.

Irène Becci est professeure de sociologie et d’anthropologie à l’Institut des sciences sociales des religions de l'Université de Lausanne (ISSR), elle a étudié la sociologie et l’anthropologie en Suisse, en Italie, (B.A. et MA) et aux USA et obtenu le doctorat en sciences sociales et politiques à l’Institut Universitaire Européen de Florence en 2006. Ses recherches portent sur la diversité religieuse et les nouvelles pratiques spirituelles dans des milieux particuliers comme les prisons, les espaces urbains ou l’activisme écologique, avec une attention particulière aux questions de genre.