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Activités en lien avec l'exposition

Programme de janvier à juin 2023

Un riche programme de conférences accompagné de son lot d’expériences vous attend. Plongez aux origines de l’exposition, questionnez l’archéologie et ses limites, confrontez-vous aux dommages du temps et découvrez quelles nouvelles méthodes feront parler les vestiges du passé.

Le jeudi, une fois par mois à 18h, accès libre. Apéritif offert!

Le 26 janvier: Futur antérieur ou l'archéologie à l'envers

par Laurent Flutsch (ancien directeur du Musée romain de Lausanne-Vidy)

Imaginer les vestiges de notre civilisation étudiés par des chercheurs futurs, voilà qui permet de mesurer les difficultés de l’interprétation archéologique et de la présentation muséographique. Un moyen de montrer, avec une bonne dose d’autodérision, que l’archéologie se conjugue toujours à l'imparfait!

Le 23 mars: L’effondrement sociétal, une réalité historique qui aurait tendance à se répéter?

par Gabriel Salerno (enseignant à l’UNIL, Faculté des Sciences sociales et politiques)

Naguère historique, la question de l’effondrement se pose désormais quant à la société contemporaine, au vu des dégradations environnementales et sociales qui n’ont de cesse de s’aggraver. Quelle est la pertinence de parler aujourd’hui d’effondrement? Peut-on faire des parallèles avec des déclins emblématiques tels que ceux de l’Empire romain d’Occident, de la civilisation maya classique ou des civilisations du Proche-Orient ancien à l’Âge du bronze? Et finalement quelles sont les implications philosophiques, au regard des différentes conceptions de l’histoire?

Le 20 avril: Que va-t-on trouver sous nos pieds dans 1000 ans?

par David Cuendet (conservateur-restaurateur du Musée cantonal d'archéologie et d'histoire Lausanne, MCAH)

Pour préparer les objets illustrant le propos de l'exposition, nous nous sommes posé la question suivante: que va-t-on trouver sous nos pieds dans 1000 ans et dans quel état? En se basant sur les observations des états de conservation d’objets archéologiques réels puis, face à des matériaux modernes tels que les matières plastiques, les métaux modernes ou les matériaux composites, nous avons imaginé, par extrapolation, leur état de conservation après une longue durée d’enfouissement.

Le 11 mai: Matière ultime, artéfact de l’Anthropocène

par Oscar Buson (fondateur et directeur, Raum404 GmbH, Zürich) et Lucile Ado (architecte-urbaniste, Raum404 GmbH, Zürich)

Depuis la nuit des temps, la transformation de l’espace et l’aménagement du territoire sont au cœur des activités humaines. Les objets que nous avons exposés dans l’espace Loop à Zürich puis l’espace Archizoom de l’EPFL à Lausanne, semblent venir d’une autre planète. Ce sont en réalité les résidus du processus de transformation de nos biens de consommation. Aujourd’hui, ils forment en Suisse l’archipel d’une nouvelle strate géologique. Si les civilisations futures pourront y trouver la couche sédimentaire palimpseste de l’Anthropocène, il nous semble nécessaire de montrer cette matière pour ouvrir le débat sur l’impact concret de nos modes de vie sur notre environnement. Ce sujet a été également traité à travers plusieurs projets de l’agence Raum404, notamment dans les consultations internationales du Grand Genève et Luxembourg in Transition.

Le 15 juin: La capture du réel, l’utilisation des nouvelles technologies pour l’archéologie

par Olivier Feihl (directeur d’Archéotech, professeur chargé de cours EPFL/ENAC. Fondateur de la société Archéotech SA en 1979, société spécialisée dans la mesure et l’étude archéologique du bâti)

Panorama des différentes tendances actuelles - photogrammétrie auto corrélative terrestre et par drone, scanner laser et lidar, caméras thermiques multi et hyper spectrales. Quels sont leurs apports au quotidien pour l’archéologue et dans la recherche en général? Présentations de quelques cas d’études et démonstration sur site (si météo favorable).

© Photo Arnaud Conne © Musée romain de Lausanne-Vidy