La multiplicité des genres est un point fort auquel il faut ajouter la mention d’autres fonds importants, comme celui de la sculpture, des miniatures sur ivoire ou des affiches, le plus grand avec ses 20'000 éléments collectés dès 1993. Qui dit variété des fonds dit aussi celle des techniques, telles que le pastel, l’huile, l’aquarelle, la peinture sous verre, la gouache ou le crayon, l’eau-forte, le burin ou la lithographie.
Entre vues plongeantes sur la ville et détails vite croqués d’une maison de quartier, le critère topographique a dès l’origine été prépondérant. Le plan Buttet, première représentation de Lausanne datée de 1638, en offre un bel exemple qu’il dispute aux estampes des petits maîtres suisses du 19e siècle. Mais la topographie seule ne peut donner une image complète de l’activité urbaine et d’autres critères sont pris aujourd’hui en compte, tous en lien avec la ville et ses artistes.
Les collections se sont ainsi enrichies des tableaux d’Ernest Pizzotti et des dessins de Géa Augsbourg, deux témoins de la vie des rues, des chantiers et des cafés au 20e siècle. Les sérigraphies d’Emilie Renault, elles, évoquent les démarches participatives citoyennes, le mode de vie et les rêves sociétaux des habitants des quartiers lausannois du 21e siècle.
Tout cela concourt à un objectif: prendre le pouls de la cité, suivre ses mouvements culturels, sociaux, commerciaux ou politiques et en conserver les différents moyens d’expression.
Place de la Cathédrale 4
1005 Lausanne