Réponse de la Municipalité à l'interpellation de M. Di Giulio à propos d'une prière de rue

Communication au Conseil communal

C'est suite à la prière de rue au centre islamique de Prélaz du 12 août 2016 que cette interpellation est intervenue. Cette Manifestation, filmée et diffusée sur les réseaux sociaux et dans la presse écrite, avait choqué les habitants du quartier. C'est au regard du règlement général (RGP) de la Ville de Lausanne, prévoyant une autorisation préalable pour l'utilisation de l'espace public, que la Municipalité avait été interrogée.

La Municipalité a été informée de la situation et l'a suivi attentivement. Elle a réagi avec fermeté et calme par le rappel des règles applicables à tous.

Dans son analyse de la situation, la Municipalité a aussi rappelé que l'évènement survenu le 12 août 2016 n'a pas été une prière de rue délibérément organisée. Sachant que cette situation a été provoquée par l'affluence particulière dans le centre d'étude islamique ce jour précis, ce qui a conduit cinq fidèles arrivant en retard et trouvant salle comble, à pratiquer leur rite sur le trottoir bordant l'immeuble de l'avenue de Sévery.

Sur la question des mesures prises pour interdire ces pratiques, la Municipalité a répondu que des policiers spécialisés sont régulièrement au contact des communautés religieuses pour rappeler régulièrement les conditions du «vivre ensemble». Dans le cas concret, un courrier a été adressé sous signature du directeur de la Sécurité et de l'économie au centre islamique afin de rappeler les règles à respecter.

La Municipalité précise que le Canton de Vaud ne connaît pas de loi interdisant le prosélytisme ou imposant une laïcité absolue. Il appartient donc à toute communauté religieuse de respecter l'ordre légal applicable, en particulier s'agissant d'activités ayant lieu sur le domaine public, notamment les prescriptions définies par le règlement général de police.

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