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Personnalités des cimetières lausannois

Les cimetières lausannois comptent de nombreuses personnalités retraçant l'histoire de la ville et de la région

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Section n°4 | Tombe n°3

Né en 1967 et décédé en 2018


Patrick Baumann, né le 5 août 1967 à Bâle et mort le 14 octobre 2018 à Buenos Aires, est un dirigeant sportif, secrétaire général de la Fédération internationale de basket-ball et membre du Comité international olympique de 2007 à 2018.


Juriste ayant obtenu son baccalauréat à Sanremo en Italie et sa licence à l'université de Lausanne, il devient secrétaire général de la Fédération internationale de basket-ball associations en 2003, puis membre du conseil de l'Association des fédérations internationales olympiques des sports d'été (ASOIF) en 2011. Il est jusqu'en septembre 2017 le président de la Commission d'évaluation des Jeux olympiques d'été de 2024.


Le 30 octobre 2017, il est nommé par le président du CIO Thomas Bach à la tête de la commission de coordination des Jeux olympiques de Los Angeles.


Également président du comité d'organisation des Jeux olympiques de la jeunesse 2020 d'hiver à Lausanne, il meurt d'une crise cardiaque alors qu'il se trouve à Buenos Aires en Argentine pour les Jeux olympiques de la jeunesse de 2018. En hommage, Thomas Bach demande la mise en berne des drapeaux olympiques au siège du CIO à Lausanne et à Buenos Aires.


À partir de 2019, la coupe de Suisse de basket-ball masculine est dénommée la Patrick Baumann Cup.

(http://fr.wikipedia.org)

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Section n°25 | Tombe n°94

Né en 1862 et décédé en 1935


Famille d'industriels, originaire d'Oensingen, bourgeoise de Lausanne en 1958. Joseph Bobst crée l'entreprise en 1893, y associe en 1913 son fils Otto (1889-1975). La production en série de machines pour l'industrie du cartonnage débute en 1915 avec l'arrivée d'Henri. Après la guerre, la société se tourne vers l'extérieur et fonde des filiales et représentations sur les cinq continents. L'entreprise devient Bobst SA en 1978. En 2000, les sociétés du groupe occupaient 5066 personnes dont 2711 en Suisse.

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Section n°9 | Tombe n°168

Né en 1928 et décédé en 2010


Il a contribué à l’installation de Maurice Béjart et de sa troupe à Lausanne en 1987. Portrait d’un chef d’entreprise balletomane. Il aurait rêvé être Diaghilev. Mais disait ne pas avoir le talent du patron des Ballets russes qui, dans les années 1910-1920, a fait de cette troupe une légende. Philippe Braunschweig admirait, et c’est un don d’admirer à ce point. Il se passionnait et s’arrangeait pour être l’acteur de sa passion. La danse l’a saisi, il avait 20 ans, il étudiait la physique à l’Ecole polytechnique de Zurich. Il a voulu éprouver la discipline. Il s’est retrouvé à Cannes, dans une école fréquentée par des professionnels. Et est tombé en arrêt devant une ballerine russe: Elvire Kremis, sa future épouse.


Philippe Braunschweig s’est éteint à 82 ans emporté par une maladie. Il était grand, dans tous les sens du terme. La hauteur, c’était une histoire de famille. Né à La Chaux-de-Fonds, il rejoint, à 26 ans déjà, son père, à la tête de l’entreprise familiale. Il parcourt le monde, au nom de leur société horlogère, poursuit l’intelligence où qu’elle se trouve. Dès qu’il peut, il escorte Elvire dans les théâtres, à Bruxelles pour Béjart et son Ballet du XXe siècle, à Londres pour Margot Fonteyn et Rudolf Noureïev. Plus il découvre, plus il aime. Plus il aime, plus il construit. L’art n’a rien d’éthéré, pense-t-il. Alors, avec Elvire, il fonde le Prix de Lausanne en 1972, histoire de permettre à des jeunes de 15 ans de prendre leur envol, dans une école ou une compagnie réputée.

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Section n°4 | Tombe n°30

Né en 1862 et décédeé en 1929


Charles Henry Brent (9 avril 1862 - 27 mars 1929) a été le premier évêque missionnaire de l'Église épiscopale aux Philippines (1902-1918), l'aumônier général des forces expéditionnaires américaines pendant la Première Guerre mondiale (1917-1918) et l'évêque du diocèse de l'ouest de l'État de New York de l'Église épiscopale (1918-1929). L'historien et pasteur épiscopalien Frederick Ward Kates l'a décrit comme un "soldat et serviteur du Christ courageux, audacieux et consacré", qui était "l'un des principaux dirigeants, prophètes et voyants de la chrétienté moderne". Par son rôle de chef dans la lutte internationale contre les narcotiques, il inspira un très grand respect.

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Section n°33 | Tombe n°33111

Né en 1924 et décédé en 2019


Freddy Buache est né un 29 décembre 1924 à Lausanne et passe la première partie de son enfance à Villars-Mendraz où ses parents tiennent le Café de la Poste. En 1933, ses parents subissent la faillite de leur café, et après avoir vécu dans un petit deux pièces dans le village, ils partent vivre à Lausanne au printemps 1934. Sa condition de vie devient très précaire, car sa mère est sommelière et son père ne travaille quasiment plus, excepté parfois sur un chantier ou pour aller déblayer la neige.


Son premier souvenir cinématographique date du début des années 1930, une projection vue dans une grange à Villars-Mendraz, puis dans les années 1940, un de ses premiers chocs au cinéma fut Lumière d'été de Jean Grémillon avec Pierre Brasseur et des dialogues de Jacques Prévert. En automne 1945, Freddy Buache visite l'exposition "Image du cinéma français" au Palais de Rumine à Lausanne. Il assiste à la projection sur un écran du film Un chien andalou de Luis Buñuel qui l'impressionne énormément.


En 1948, Freddy Buache crée, avec Charles Apothéloz, la compagnie théâtrale des Faux Nez. La même année est fondée l'association Cinémathèque suisse. Il fréquente à Lausanne le futur philosophe André Gorz qui l'initie à la philosophie existentialiste. Journaliste et critique de cinéma, Freddy Buache tient alors la rubrique cinéma de la Nouvelle Revue de Lausanne, puis de la Tribune de Lausanne dès 1959. Freddy Buache dirige la Cinémathèque suisse à partir de 1951 jusqu'en 1996. Il est l'époux de l'écrivain et journaliste Marie-Magdeleine Brumagne.


En 1998, Freddy Buache reçoit le Léopard d'honneur lors du Festival international du film de Locarno, et en avril 2019, la médaille de membre honoraire de la Fédération internationale des archives du film, lors d'un congrès international qui s'est tenu à Lausanne.

(www.letemps.ch)

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Section n°25 | Tombe n°560

Né en 1843 et décédé en 1922


Banquier, descendant d’une famille illustre de Lausanne, a pris part en 1902 à la fondation de la Société vaudoise d’histoire et d’archéologie. Membre de la Société vaudoise de généalogie et de la Société d’histoire de la Suisse romande.

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Section n°52 | Tombe n°3528

Né en 1923 et décédé en 1986


Ion Caraion est l'un des principaux poètes roumains du XXe siècle. Auteur d'une vingtaine de recueils de poèmes, de plusieurs essais et de nombreuses traductions, il a choisi de s'exiler en Suisse, après avoir passé onze années dans les prisons de son pays, pour s'être opposé à la dictature communiste. Il a créé les revues internationales Agora, Correspondances, 2 Plus 2 et Don Quichotte.

(http://fr.wikipedia.org)

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Section n°23 | Tombe n°12415

Née en 1946 et décédée en 1996


Mère Sofia a commencé son travail de rue au milieu des années quatre-vingt. Partant des expériences réalisées notamment au Canada autour du concept " Alternative et partage ", elle a tenté d'appliquer une approche différente aux problèmes de la rue. Constitué d'une attitude de proximité et d'une acceptation de la personne en difficulté sans préjugés ni a priori, ce concept a été agrémenté d'une dimension spirituelle au sens large du terme.

© Ville de Lausanne

Section n°9 | Tombe n°130

Née en 1883 et décédée en 1971


Coco Chanel, de son vrai nom Gabrielle Chanel (1883-1971) est une créatrice de mode, modiste et grande couturière française célèbre pour ses créations de haute couture, ainsi que les parfums portant son nom et une directrice de maison de haute couture française.


Elle est née le 19 août 1883 à Saumur, près de la Loire. Elle a grandi dans une famille pauvre. Sa mère étant morte, son père la confie à un orphelinat alors qu'elle n'a que 12 ans. À 20 ans elle devient couturière et vendeuse de tissu à Moulins. Coco Chanel démissionne et devient danseuse et chanteuse de music-hall avec succès. Elle rencontre un Anglais du nom d’Arthur Capel qui lui recommande d'ouvrir un atelier de confection à Paris. Elle crée sa marque qui devient très connue et eu un grand succès. Elle y vend des parfums, des sacs, des produits de beautés.


Un jour, une comédienne porte un de ses chapeaux sur scène, et le nom de la créatrice circule aussitôt. Coco se met à travailler pour le théâtre. Avec l'aide de son amant, Arthur Capel, elle ouvre une boutique en 1913 à Deauville. Elle devient très vite une couturière connue. En 1920, elle lance un parfum qui deviendra très vite célèbre : Chanel N°5. Coco Chanel invente aussi la « petite robe noire » et les costumes de Jersey. En 1921, Arthur Capel meurt dans un accident de voiture. Elle vit une liaison avec un baron Allemand, et les relations qu'elle entretient avec des Nazis dans la Seconde Guerre mondiale l'obligent à fuir en Suisse en 1944. Dix ans après elle réussit pourtant à attirer l'attention du monde sur elle.


Les vêtements créés par Chanel sont faits pour se sentir libre, bien et s'affirmer. Confortables, elle les a créés pour laisser une liberté de mouvement plus grande que celle laissée par les corsets étroits et très serrés. Dans le monde entier, les femmes ne veulent plus s'habiller autrement : « On nous rend notre corps, nous sommes plus libres qu'avant ». Coco Chanel meurt le 10 janvier 1971 à Paris.

https://fr.wikidia.org/

© Ville de Lausanne

Section n°35 | Tombe n°196

Né en 1857 et décédé en 1942


Ernest Chuard siège quelques années au conseil communal de Lausanne qu'il préside en 1894, puis au conseil national dès le 20 janvier 1907. Il entre, deux ans plus tard, au conseil d'État vaudois où il se voit attribuer le département de l'instruction publique et des cultes, puis le département de l'agriculture, de l'industrie et du commerce (1917). Il est élu, malgré lui, au conseil fédéral le 11 décembre 1919, et devient président de la Confédération le 13 décembre 1923. Il démissionne à la fin de l'année 1928.

© Ville de Lausanne

Section n°8 | Tombe n°1707

Née en 1917 et décédée en 2012


Han Suyin est une doctoresse en médecine, sinologue et écrivaine d'origine chinoise et belge.


Han Suyin est le pseudonyme de Chou Kuanghu, connue aussi sous le nom de Rosalie Élisabeth Comber, née le 12 septembre 1917 à Xinyang, dans la province du Henan (Chine), et morte le 2 novembre 2012 (à 95 ans) à Lausanne, où elle résidait.


Son roman autobiographique, Multiple splendeur, paru en 1952, fut le plus grand succès de sa carrière. Il fut adapté au cinéma en 1955 par Henry King sous le titre La colline de l'adieu, film qui fut un succès hollywoodien.

© Ville de Lausanne

Section n°38 | Tombe n°2906

Né en 1934 et décédé en 2021


Né en 1934 à Marsens (FR), Michel Corboz a débuté et mené une partie importante de son imposante carrière de musicien, chef de choeur, chef d’orchestre et enseignant dans la capitale vaudoise. Maître de chapelle (directeur des chanteuses, chanteurs et musiciens) à Notre-Dame de Lausanne de 1953 à 1970, ainsi que maître de chapelle à l'église du Valentin, il fonde en 1961 l'Ensemble Vocal de Lausanne (EVL) qu’il dirige pendant plus de 50 ans et qui fête en cette année ses 60 ans.


Il constitue avec l’EVL un ensemble professionnel d’excellence rivalisant avec les meilleures formations de la scène nationale et internationale. L’ensemble, qui acquiert au fil des années un très large répertoire, est régulièrement invité par les orchestres suisses et internationaux (Orchestre de la Suisse Romande, Orchestre de Chambre de Lausanne, Orchestre de Chambre de Genève, Orchestre de Chambre de Paris, Orchestre national de Belgique, etc.). Son rayonnement dépasse largement les frontières, avec de nombreuses sollicitations à l’étranger et une participation régulière à de nombreux festivals prestigieux tels que La Folle Journée (Nantes et Tokyo) ou le Festival d’Aix-en-Provence. Plusieurs enregistrements de l’EVL restent aujourd’hui encore des références atemporelles du répertoire choral.


En 1969, Michel Corboz devient chef titulaire du Choeur de la Fondation Gulbenkian à Lisbonne. Tout au long de sa carrière, il a composé des motets, cantate ou messe et de la musique de scène proche de l'oeuvre sacrée de Francis Poulenc. Michel Corboz a reçu de nombreux prix et distinctions. Il a été élevé au grade de Commandeur de l’ordre français des Arts et des Lettres en 1996. Sept ans plus tard, la Ville lui remet le Prix de Lausanne pour ses 50 ans de fidélité chorale.

(Hommage de la Municipalité de Lausanne)

© Ville de Lausanne

Section n°9 | Tombe n°155

Né en 1863 et décédé en 1937


Le baron Pierre de Coubertin, né le 1er janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937 à Genève en Suisse, est un historien et pédagogue français fortement influencé par la culture anglo-saxonne qui a particulièrement milité pour l'introduction du sport dans les établissements scolaires français.


Dans ce cadre, il prend part à l'éclosion et au développement du sport en France dès la fin du xixe siècle avant d'être le rénovateur des Jeux olympiques de l'ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international olympique, dont il est le président de 1896 à 1925. Durant cette période, il dessine les anneaux olympiques et installe le siège du CIO à Lausanne en 1915 où il crée un musée et une bibliothèque. Il milite également pour la création des Jeux olympiques d'hiver dont la première édition a lieu à Chamonix en 1924.


Son intérêt pour le domaine scolaire ne va pas sans le mettre en concurrence avec les tenants de la gymnastique et de l'éducation physique, plus proches des préoccupations de la IIIe République. Son intérêt pour les innovations pédagogiques d'outre-Manche ne peut pas non plus le laisser étranger au développement du scoutisme laïc français, et il participe à son émergence, là encore dans un contexte conflictuel.


Son Humanisme, enfin, est contesté par des chercheurs qui décèlent chez lui un esprit colonial teinté de racisme et une misogynie affirmée. Toutefois, des études récentes semblent émettre des avis plus nuancés. Coubertin est également connu pour l'ensemble de son oeuvre écrite, partagée entre d'importants ouvrages pédagogiques, le plus souvent en étroite relation avec les pratiques sportives, et des oeuvres historiques et politiques.

(https://fr.wikipedia.org/)

© Ville de Lausanne

Section n°54 | Tombe n°532

Née en 1894 et décédée en 1968


Dernière descendante du fondateur de l'agence de presse Reuters. Mécène impliquée dans la vie artistique, la baronne était la veuve d'Oliver, quatrième baron de Reuter et petit-fils de Paul Julius Reuter, qui créa son agence de presse en 1851 à Londres après avoir fait ses premières armes à Aix-la-Chapelle, en Allemagne.

© Isabelle Desarzens, photographe, fille de Victor Desarzens.

Section n°19 | Tombe 1071

Né en 1908 et décédé en 1986


Chef d'orchestre et violoniste, Victor Desarzens est né à Château-d'Oex le 27 octobre 1908 de Charles, un maître boulanger protestant (Victor se convertira au catholicisme dans les années 1930) et de Ida Sumi, originaire de Feutersoey (entre Gstaad et Gsteig). Victor et son frère Georges seront guidés vers la musique par leur mère, qui, tout comme le père, ne jouait d'aucun instrument, mais était sensible à la musique. A la fin de leurs études pratiques et théoriques au Conservatoire de Lausanne avec Messieurs Denéréaz, Gagnebin et Fornerod (diplôme de concert en 1925) et de leur apprentissage du violon avec le violoniste, d'origine espagnole José Porta, les deux frères se rendirent à Paris pour copier les partitions d'Antonio Vivaldi (déposées à la Bibliothèque Nationale) et se perfectionner auprès de Georges Enesco. Après une brève collaboration avec l'Orchestre de la Suisse Romande (OSR), Victor fonda un quatuor et un trio avec son frère Georges et donna en même temps des concerts de chambre avec Alfred Cortot. En 1941, il créa l'Orchestre de chambre de Lausanne pour Radio-Lausanne ; un ensemble qui donnera des concerts dès 1942 et dont il sera le chef permanent à partir de 1953. Dès 1950, il sera également directeur du Musikkollegium de Winterthur. Avec ces ensembles, Desarzens présentera, en Suisse et à l'étranger, des oeuvres de compositeurs suisses et contemporains, parmi lesquelles celles de son ami Frank Martin. Victor Desarzens est décédé à Aran (commune Villette Lavaux) le 13 février 1986.

Un fonds Victor Desarzens comprenant partitions, lettres, papiers personnels, etc., est conservé aux Archives de la Ville de Lausanne, rue du Maupas 47, 1004 Lausanne (adresse e-mail : archives@lausanne.ch). Victor Desarzens a aussi offert à l'orchestre du Musikkollegium de Winterthur sa bibliothèque et sa correspondance avec de nombreux compositeurs et musiciens (notamment Stravinsky, Malipiero, Dallapiccola, Martinu, Messiaen, Ansermet, etc.). Ce legs peut être consulté parmi les Collections spéciales des Bibliothèques de Winterthur".

(Madame Martine Desarzens | Wikipedia | Notrehistoire.ch | Musée Musical de René Gagnaux | Archives de la RTS)

© Ville de Lausanne

Section n°8 | Tombe n°1551

Né en 1934 et décédé en 2011


Sa biographie ressemble au synopsis d’un beau roman. Né en 1934, Vladimir Dimitrijevic a été gardien de but en Yougoslavie, jardinier, couvreur, puis ouvrier d’usine en Suisse avant de devenir l’écrivain et éditeur que l’on connaît. C’était un touche-à-tout, avec toujours, dans sa vie, un coin pour la littérature, sa grande passion. Naturalisé suisse, il fonde en 1966 en Lausanne sa propre maison d’édition, l’Age d’homme, dont le siège est aujourd’hui installé à Paris. Au lancement de ce projet de toute une vie, il souhaite d’abord faire connaître la littérature slave à l’Europe de l’Ouest par le biais de sa collection «Classiques slaves».

(Le Nouvel Observateur)

© Ville de Lausanne

Section n°34 | Tombe n°10019

Né en 1916 et décédé en 1984


Né à Moscou, (le 1er février 1916) d'un père suisse, professeur de français, et d'une mère moscovite, cet étonnant personnage qui fut comédien, poète, parolier, chanteur, compositeur, écrivain, pianiste (et bien d'autres choses) connut la gloire, la misère, la renommée, l'oubli, les joies et les peines de la paternité, les joies et les peines de plusieurs amours et bien d'autres choses.


C'est qu'il a, de surcroît, connu tout cela en faisant le tour du monde plusieurs fois.


Son apport à la chanson française fut considérable : plus de 1 500 titres composés parfois sur le bout d'un comptoir, parfois remaniés pendant des mois et dont certains sont passés du côté de ces airs que tout le monde connaît mais dont on a oublié le nom de l'auteur.

(http://dutempsdescerisesauxfeuillesmortes.net)

© Ville de Lausanne

Section n°9 | Tombe n°167

Né en 1865 et décédé en 1943


Le Dr Auguste Dufour, privat-docent, médecin adjoint à l’Hôpital ophtalmique depuis 1892, succéda à son oncle Marc Dufour en 1910 comme médecin-chef. Il avait fait ses études à Lausanne, à Berne, Bâle, Würtzburg et Berlin. A Paris, il fut l’assistant d’Edmond Landolt, oculiste suisse de grande renommée, auteur de nombreux travaux scientifiques.

© Ville de Lausanne

Section n°1 (concession sylvestre) | Tombe n°20

Né en 1859 et décédé en 1901


Formation chez son père, Agent d'affaires et conseiller juridique, Conseiller communal (législatif) radical à Lausanne (1881-1889), puis socialiste (1897-1901). Fondateur en 1888 du journal Le Grutli, Aloys Fauquex dénonce violemment scandales et injustices. Il rompt avec le parti radical et fonde en 1890 un parti ouvrier. Il est député au Grand Conseil vaudois de 1892 à 1901. Personnage à la corpulence légendaire, ambitieux, tribun populaire, rassembleur de mécontents, menant une politique électoraliste, Aloys Fauquex a souvent été considéré comme le fondateur du parti socialiste vaudois, alors que celui-ci sera l'oeuvre, en 1909, de Paul Golay, Charles Naine et Henri Viret.

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Section n°18 | Tombe n°97

Né en 1927 et décédé en 2022


Jean-Jacques Fiechter, né le 25 mai 1927 à Alexandrie et mort le 3 mai 2022, est un écrivain, historien et bellettrien vaudois.


Originaire d'Huttwil, Jean-Jacques Fiechter est le fils du poète et essayiste Jacques-René Fiechter. Il passe son enfance en Égypte, puis retrouve la Suisse où il fait des études de lettres à l'Université de Lausanne et écrit une thèse consacrée au socialisme français.


De 1950 à 1980, il est directeur général puis président de la société Blancpain.


Historien, Jean-Jacques Fiechter traduit les mémoires de Régula Engel, qui suivit son mari colonel durant toutes ses campagnes napoléoniennes de 1792 à 1815. S'intéressant à la période révolutionnaire, il publie la biographie de Pierre-Victor de Besenval.


Il publie également Tiré à part, un roman policier étonnant où l'on voit un éditeur ruiner la réputation et pousser au suicide un auteur à succès, lauréat du Prix Goncourt, en utilisant son savoir professionnel.
Jean-Jacques Fiechter est membre de la section romande du PEN-Club, de Pro Litteris et de la Société de Belles-Lettres de Lausanne, lauréat de nombreux prix.

(http://fr.wikipedia.org)

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Section n°45 | Tombe n°7593

Né en 1946 et décédé en 2016


Léon Francioli (né à Lausanne le 22 mai 1946, et mort le 9 mars 2016) est un contrebassiste et violoncelliste.


Après des études de piano et contrebasse au Conservatoire de Lausanne, Léon Francioli travaille en studio surtout le rock et le classique. Il est membre fondateur et guitariste solo du groupe instrumental Les Aiglons, avec lequel il a enregistré plusieurs disques pour le label Golf Drouot de Barclay, de 1963 à 1965.


En 1970 sort un premier disque sous son nom avec les batteurs Alain Petitmermet et Pierre Favre, le guitariste Pierre Cullaz et le saxophoniste Alan Skidmore. Michel Portal fait appel à lui pour un concert à Nantes et au festival de Châteauvallon (1972), Beb Guérin, Favre et Bernard Vitet complétant le groupe. Il a ainsi l'occasion pour la première fois de jouer en duo avec Favre, expérience qu'ils poursuivront jusqu'aux années 80, et enregistreront, sans se priver pour autant d'autres aventures, ensemble ou séparément, avec John Tchicai, Albert Mangelsdorff (Triple Entente), Don Cherry, Radu Malfatti (Humanimal) etc., et en solo.


Dans les années 1970, il a accompagné les chanteurs Félix Leclerc et Ricet Barrier.
En 1982, il participe à la création du BBFC (J.-F. Bovard, trombone, Daniel Bourquin, anches, Olivier Clerc, drums). En 1984, il joue également avec Favre et Stan Tracey. Compositeur de musiques de films (Les petites fugues, Le Bus...), il travaille aussi pour des compagnies de danse.


En 1995, il obtient le Grand Prix de la Fondation vaudoise pour la culture. Depuis 1991, il a créé avec d'autres musiciens de nombreux concerts-spectacles (Border Line, Le Cirque, Une saison en enfer, Amnésie Internationale, Délices des Jardins...)


Il a constitué un groupe avec Daniel Bourquin, Les Nouveaux Monstres.

(http://fr.wikipedia.org)

© Ville de Lausanne

Section n°19 | Tombe n°1050

Né en 1870 et décédé en 1935


Étudiant, puis professeur d'ophtalmologie à Lausanne, il est l'un des pionniers du procédé chirurgical appelé « ignipuncture », première méthode de chirurgie ophtalmique réussie pour le traitement du décollement de rétine. Il devient en 1920 professeur titulaire de la chaire d'ophtalmologie à Lausanne également.


L'hôpital ophtalmique de Lausanne porte son nom, de même qu'un club de recherche médicale.

© Ville de Lausanne

Section n°25 | Tombe n°55

Né en 1908 et décédé en 2003


Pierre Graber, né le 6 décembre 1908 à La Chaux-de-Fonds et mort le 19 juillet 2003 à Lausanne, est un homme politique, membre du Parti socialiste.


Il participe activement en 1925 à la création de la Jeunesse socialiste de Neuchâtel. Il étudie le droit et les sciences commerciales à l'université de Neuchâtel et à celle de Vienne et obtient une licence en 1931. En 1933, après un stage à La Chaux-de-Fonds, il s'établit comme avocat à Lausanne.


En 1937, il est élu au Grand Conseil vaudois. En 1946, il devient Syndic de Lausanne, puis reste à la municipalité comme chef des finances et des sports jusqu’en 1962, date à laquelle il est élu Conseiller d’Etat, chef du Département des finances. Il est Président du Conseil national en 1966 et devient Conseiller fédéral en 1970 jusqu’en 1978 avec la présidence en 1975.


Retiré à Savigny (Vaud) puis à Lausanne, Pierre Graber donne son opinion en d'importantes occasions comme la tentative avortée d'adhérer à l'ONU en 1986. Il meurt le 19 juillet 2003 à Lausanne.

(https://fr.wikipedia.org/)

© Ville de Lausanne

Section n°20 | Tombe n°410

Née en 1867 et décédée en 1960


Eben-Hezer est une fondation privée, créée en 1899 par Soeur Julie Hofmann. En hébreu, Eben-Hézer signifie «Pierre de secours». Soeur Julie Hofmann, née à Lausanne en 1867, s’est émue du sort d’enfants livrés à eux-mêmes. Ces enfants, souvent malades, handicapés ou abandonnés, ne pouvaient bénéficier de l’aide des pouvoirs publics de l’époque, celle-ci étant inexistante ou insuffisante. C’est en accueillant quelques enfants à son propre domicile que l’oeuvre de Soeur Julie-Hofmann a débuté à Lausanne, mettant ainsi en pratique la notion d’amour du prochain.

(http://www.quartierboveresses.ch)

© Ville de Lausanne

Section n°14 | Tombe n°313

Né en 1922 et décédé en 2007


Né en 1922 à Genève, Henri Isliker étudie la chimie à l’Université de Berne et après une thèse de doctorat en biochimie, il passe cinq années au sein du “Department of Biophysical Chemistry “ de la Harvard Medical School. Il retourne ensuite à Berne où il est nommé Privat Docent avant d’être appelé par la Faculté de Médecine de l’Université de Lausanne pour créer et diriger l’Institut de Biochimie dès 1958.

© Ville de Lausanne

Section n°28 | Tombe n°1287

Né en 1878 et décédé en 1949


Romancier - Critique littéraire - Membre de l'Académie française (élu en 1936). Chargé de mission littéraire en Suisse par le gouvernement français, Edmond Jaloux doit s’installer à Lausanne où il devait demeurer une grande partie de sa vie.


Fondateur de la société de poésie en 1945, Edmond Jaloux s’essaie également au roman. Son oeuvre romanesque compte de nombreux titres, notamment Agonie de l’amour (1902) ou Le reste est silence (1909), qui remporte le Prix Femina.


Dans ses Mémorables, Maurice Martin du Gard trace de lui le portrait suivant : « Edmond Jaloux est un Monsieur avec une canne de lapis-lazuli paisible, un bourgeois, l’air d’un médecin, plutôt suisse que de Marseille où il est né, de Provençaux. Dans l’abord, une sorte d’enjouement sceptique et aristocratique que lui ajouta une société de femmes sensibles et titrées, délicieuses, où il pénétra d’emblée, par un concours heureux, en arrivant sur le tard à Paris. »

© Ville de Lausanne

Section n°35 | Tombe n°218

Néen en 1923 et décédée en 2021


Une figure de la résistance niortaise s’est éteinte à Lausanne, le 21 novembre 2021, à 98 ans. Manou (née Germaine, dite « Maimaine » puis « Manou ») Kellerer-Bernit, résistante et déportée, était née à Niort le 27 février 1923 au sein de la famille Bernit, connue pour être entrée rapidement en résistance au sein du réseau franco-belge Delbo-Phénix.


Plusieurs fois décorée Manou Kellerer-Bernit a été promue officier de la Légion d’honneur, médaillée de la Résistance et, beaucoup plus rare chez les femmes, avait reçu la Croix de guerre 1939-1945.


Pour protéger l’activité de la maison, maillon du réseau Delbo-Phénix qui approvisionnait Londres en renseignements sur les défenses allemandes, dans cette ville de Niort occupée dès juin 1940, Manou effectuait des repérages, prétextant notamment livrer des vêtements cousus par sa mère.


Lors du démantèlement du réseau, en avril 1944, de nombreux membres ont été arrêtés par les Allemands, dont la famille Bernit. Manou et sa mère seront déportées à Ravensbrück, le 30 juin 1944. Émilie y périra gazée le 6 mars 1945. Le 2 juillet 1944, Georges sera envoyé à Dachau, dans le funeste « train de la mort » où 519 hommes moururent durant le trajet. Il décédera le 12 janvier 1945.


Après Ravensbrück, Manou sera envoyée au kommando de Schönefeld. Recueillie par les Américains après son évasion en 1945, elle reviendra à Niort pour attendre en vain ses parents, trouvera refuge un temps chez une tante à Paris avant de rejoindre la Suisse où elle vécut jusqu’à ses 98 ans.

(www.lanouvellerepublique.fr)

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Section n°25 | Tombe n°54

Né en 1929 et décédé en 2013


Stefan Kudelski est un ingénieur polonais, né à Varsovie, inventeur des enregistreurs de haute qualité Nagra, utilisés pour les prises de son dans le cinéma et la radio, fondateur de l'entreprise Kudelski.


En 1939, sa famille émigre en Hongrie, puis en France, avant de se fixer en Suisse où il commence, dès 1948 des études à Genève, puis à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). C'est pendant ses études qu'il développe son premier enregistreur.


En 1951, Il achève la construction du premier Nagra prévu pour le marché de la machine-outil: il présente son appareil à Radio Genève qui lui en achète deux. En 1957 sort le premier Nagra III, qui est transistorisé. Adopté par l'O.R.T.F..


En 1991, il se retire des affaires et confie la direction de son entreprise à son fils André Kudelski.

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Section n°9 | Tombe n° 10433

Né en 1921 et décédé en 2021


Marc Lamunière, ancien directeur général d’Edipresse et ancien président du conseil d’administration du groupe, est décédé mardi à l’âge de 100 ans. Ces deux fonctions au sein d’Edipresse l’ont occupé durant plus de quatre décennies.


Né en 1921, licencié en droit, il a dirigé dès 1952 la Société de la Feuille d’Avis de Lausanne et des Imprimeries Réunies, devenue ensuite Edipresse. Il en devient le directeur général jusqu’en 1986 puis le président jusqu’en 1998, date à laquelle il prend sa retraite. C’est son fils Pierre Lamunière qui lui succédera. Edipresse rejoindra plus tard le groupe Tamedia, renommé aujourd’hui TX Group.


Amateur de peinture, de lithographies et de jazz – il jouait lui-même de la contrebasse et de la batterie –, Marc Lamunière s’est aussi exercé à l’écriture. Il est l’auteur de plusieurs livres et de nombreuses chroniques, notamment pour Le Nouveau Quotidien de l’époque. Il a surtout écrit des nouvelles et des romans policiers, respectivement sous les pseudonymes de Marc Lacaze et de Ken Wood.


Il a reçu le Prix de la Nouvelle de la langue française pour son recueil Le dessert indien (1996). En janvier dernier est sorti un livre d’entretiens avec le journaliste Jacques Poget, Le jardin des piqûres (Editions de l’Aire). L’ancien patron de presse y livre «le vécu et l’expérience d’un centenaire, qui est allé jusqu’au bout de la route».

(www.laliberte.ch)

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Section n°1 | Tombe n°64

Né en 1872 et décédé en 1954


Alphonse Laverrière, né le 16 mai 1872 à Carouge et mort le 11 mars 1954 à Lausanne, est un architecte.


Fils d'un tonnelier de Carouge, il se forme à l'École des Beaux-arts de Genève, puis à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris. Il est diplômé en 1891. Installé à Lausanne depuis 1901, il est associé jusqu'en 1915 à Eugène Monod, avec lequel il remporte en 1912 la médaille d'or d'architecture aux Jeux olympiques de 1912.


Il fait partie des réalisateurs du Monument international de la Réformation à Genève (1908-1917) et de la gare CFF de Lausanne (1908-1916). En 1913 il est parmi les fondateurs de l'association L'OEuvre.
En 1919, il gagne le concours Cimetière du Bois-de-Vaux. Il est aussi l'auteur de la tour du Bel-Air Métropole, du Jardin botanique de Lausanne, du tablier du Pont Chauderon, du Tribunal fédéral.
Entre 1917 et 1926, il dirige l'atelier artistique de la firme Zenith, pour laquelle il dessine aussi plusieurs bâtiments. En 1929, il est nommé professeur à l'École polytechnique fédérale de Zurich, où il enseignera jusqu'en 1942.


Il a dessiné lui-même sa tombe du cimetière du Bois-de-Vaux.

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Section n°41 | Tombe n°656

Rose Leenaards 1900 - 1987 | Antoine Leenaards 1895 - 1995

Issu d'une famille modeste de boulangers d'Anvers, Antoine Leenaards (1895-1995) a importé en Europe, après-guerre, le système éprouvé des capsules couronnes américaines. Il devint un industriel prospère, avec le soutien de son épouse, Rosa Parren (1900-1987), et de leur fils Joseph (1922-1980).


Après avoir consacré leur vie au rayonnement de ce véritable empire industriel, les Leenaards s'établissent en Suisse à l'approche de la retraite. Appréciant particulièrement le calme et la beauté des rives du Léman, ils s'installent à Lausanne, près de leurs amis Charles et Bluette Gonseth. En 1980, la mort prématurée de Joseph, leur fils unique âgé de 58 ans, les plonge dans une grande affliction. Sans autre descendant, ils décident alors de créer une Fondation d'utilité publique à leur nom avec l'aide précieuse de Charles Gonseth.


En 1982, Antoine Leenaards, à l'âge de 87 ans, quitte ses fonctions de directeur général de Belgian Crown Cork Company (Belcrown) tout en restant président jusqu'en 1986. L'année suivante, le 27 janvier 1987, sa femme Rose Parren décède. Quinze ans plus tard, le 1er décembre 1995, au décès d'Antoine Leenaards, la Fondation hérite de la quasi-totalité de ses biens.

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Section n°54 | Tombe n°510

Né en 1891 et décédé en 1963


Stavros George Livanos était un armateur grec, originaire de Chios, et le fondateur de l'empire maritime Livanos. Il était également un rival ainsi que le beau-père des milliardaires grecs de l'armement maritime, Aristotle Onassis et Stavros Niarchos.


Livanos est né à Chios, alors partie de l'Empire ottoman, et était marin. Troisième fils du propriétaire de navires à vapeur George Livanos, il a su profiter du déclenchement de la Première Guerre mondiale pour saisir des opportunités. Même pendant le déclin d'après-guerre du boom maritime, Livanos a réussi à rester en tête en investissant uniquement avec de l'argent liquide plutôt que du crédit. Il était notoirement avare avec son argent, une affirmation que feu Stavros Niarchos se souvenait comme étant exacte, confirmant ainsi sa réputation d'investisseur en argent liquide dans ses navires. Livanos a même déclaré une fois : "Je n'ai pas d'argent. J'ai des navires."

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Section n°25 | Tombe n°51

Né en 1826 | Décédé en 1903


Issu d'une famille de tanneurs installée à Lausanne depuis 1740, Jean-Jacques Mercier (troisième du nom) commença sa carrière au sein de l'entreprise familiale. Cet homme ambitieux et à la forte personnalité était allié par mariage au cercle des anciennes familles lausannoises, à une époque où le mélange des milieux était rare. Très engagé dans la vie politique, il fut membre du conseil communal de Lausanne entre 1866 et 1879 et participa à l'élaboration de la constitution du canton de Vaud.

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Section n°28 | Tombe n°430

Né en 1902 et décédé en 1963


Alfred Métraux, né à Lausanne et retrouvé mort le 11 avril 1963 dans une forêt de la vallée de Chevreuse, est un anthropologue d'origine suisse formé à Paris qui obtiendra la nationalité américaine. Spécialiste des peuples d'Amérique latine, d'Haïti et de l'île de Pâques, son oeuvre touche de nombreux domaines : histoire, archéologie et ethnographie.

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Section n°54 | Tombe n°510

Née en 1929 et décédée en 1974


Athina Maria "Tina" Onassis Niarchos (née Livanos) - 19 mars 1929 - 10 octobre 1974 - était d'origine anglaise, grecque et française, et héritière d'une fortune issue de l'industrie maritime. Elle était la deuxième fille du magnat grec de la navigation Stavros Livanos et d'Arietta Zafiraki. Elle était surtout connue comme la première épouse d'Aristote Onassis, mais elle a ensuite épousé Stavros Niarchos, le veuf de sa soeur aînée Eugenia. Elle était également la soeur aînée de George Stavros Livanos.


Elle s'est mariée trois fois. Ses maris étaient:

- Aristote Onassis (28 décembre 1946 - 1960) ; avec lui, elle a eu deux enfants, Alexander Onassis (1948-1973) et Christina Onassis (1950-1988).
- John Spencer-Churchill, marquis de Blandford (23 octobre 1961 - mars 1971), plus tard 11e duc de Marlborough.
- Stavros Niarchos (21 octobre 1971 - 1974), le veuf de sa soeur Eugenia.

Après son divorce d'Aristote Onassis, elle a repris son nom de jeune fille, Livanos, jusqu'à son mariage avec Spencer-Churchill.


Athina Niarchos est décédée le 10 octobre 1974 à l'Hôtel de Chanaleilles, le manoir parisien qu'elle partageait avec son mari. Sa mort a été officiellement attribuée par les médecins légistes à un oedème aigu du poumon.

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Section n°54 | Tombe n°449

Né en 1909 et décédé en 1996


Né le 3 juillet 1909 à Athènes, mort le 16 avril 1996 à Zurich, est un armateur grec, connu pour avoir lancé le premier superpétrolier. Personnalité de la vie mondaine européenne, parfois surnommé The Golden Greek, « le Grec en or », il a possédé une importante collection d'oeuvres d'art, et fondé une écurie de chevaux de course. En Grèce, il a créé les chantiers de construction et de réparation navale de Skaramangas, à l'ouest d'Athènes, qui comptèrent parmi les plus importants de Méditerranée.

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Section n°3 | Tombe n°1234

Né en 1964 et décédé en 2008


Nicolas Peloponissios, chirurgien lausannois de 44 ans, est décédé le dimanche 7 septembre 2008 au matin dans le crash d’un petit avion de tourisme, qui a dû atterrir d’urgence en pleine rue à Windhoek, en Namibie, peu après son décollage. Les quatre autres occupants de l’avion, dont la compagne du Lausannois, anesthésiste à Zurich, ont survécu à l’accident. Nicolas Peloponissios était arrivé la veille en Afrique pour ses vacances, alors qu’il y avait toujours voyagé jusque-là pour ses actions humanitaires.


OEuvrant dans des cliniques vaudoises et fribourgeoises mais très actif dans le domaine humanitaire, Nicolas Peloponissios venait de lancer la Fondation Anthropos. Il avait posé les bases d’une fondation permettant l’aide aux individus et aux collectivités en leur rendant une vie plus acceptable.

(https://www.fondation-anthropos.org)

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Section n°25 | Tombe n°98

Né en 1889 et décédé en 1958


Généralement considéré́ comme un orateur aussi brillant que cassant, le Vaudois Marcel Pilet-Golaz (1889-1958) reste l’une des personnalités politiques suisses les plus controversées du XXe siècle.


Le 13 décembre 1928, peu avant sa 39e année, Pilet-Golaz accède au Conseil fédéral et dirige jusqu‛en 1940 le département des postes et chemins de fer (le DETEC actuel). Dès 1940, il remplace Giuseppe Motta à la tête du département politique (Affaires étrangères), poste qu‛il occupe jusqu‛à sa démission, en 1944. Pilet-Golaz est président de la Confédération en 1934 et en 1940. Vice-président en 1944, il aurait pu accéder à la présidence en 1945. Mais comme il le souligne lui-même dans sa lettre de démission, un ministre des Affaires étrangères de guerre ne peut être celui de l’après-guerre.


La figure de Pilet-Golaz qui représente le pouvoir civil reste fascinante, car elle fait contrepoids à̀ celle de Guisan, qui symbolise le peuple en armes. Ces deux figures vaudoises, qui ne s’appréciaient guère mais partageaient des valeurs communes, ont joué́ un rôle clé́ lors de la Seconde Guerre mondiale.

(https://www.infolio.ch/)

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Section n°40 | Tombe n°3436

Né en 1896 et décédé en 1984


En 1946, Louis Réard présente le bikini. Son maillot de bain est essentiellement un soutien-gorge à deux triangles de tissu inversés, reliées par des cordes. Il commercialise sa création avec la phrase « plus petit que le maillot de bain le plus petit au monde ». Il appelle sa création le bikini, d'après l'atoll Bikini. L'idée lui ai venue en regardant les femmes retrousser leurs vêtements de plage pour obtenir un meilleur bronzage.

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Section n°9 | Tombe n°127

Né en 1910 et décédé en 1980


Paul Robert était un lexicographe français renommé, né le 19 mars 1910 à Courmelles et décédé le 11 septembre 1980 à Neuilly-sur-Seine. Il est principalement connu pour son oeuvre majeure, le "Dictionnaire alphabétique et analogique de la langue française", communément appelé le "Dictionnaire Robert".


Après avoir obtenu un diplôme d'ingénieur chimiste, Paul Robert se tourna vers sa véritable passion, la lexicographie. Il commença à travailler sur son dictionnaire dans les années 1940, mais ce n'est qu'en 1954 que le premier volume fut publié. Le dictionnaire était le fruit d'un travail minutieux et exhaustif, basé sur une approche à la fois alphabétique et analogique, qui permettait aux utilisateurs de trouver non seulement la définition d'un mot, mais aussi des mots liés à des concepts similaires.


Le Dictionnaire Robert est rapidement devenu une référence incontournable pour les francophones. Il est réputé pour sa richesse lexicographique, son étendue de vocabulaire et sa capacité à décrire les nuances et les subtilités de la langue française. Il est souvent utilisé comme outil de référence dans les domaines de l'éducation, de la littérature, de la linguistique et de la traduction.


Outre son travail sur le dictionnaire, Paul Robert a également contribué à la lexicographie française en publiant d'autres ouvrages, tels que des dictionnaires thématiques et des lexiques spécialisés. Il a également participé à la rédaction d'articles linguistiques dans des revues spécialisées.


Aujourd'hui, le nom de Paul Robert est associé à l'excellence lexicographique et à la précision linguistique. Son travail a permis de fournir aux francophones un outil de référence essentiel pour l'étude et l'utilisation de la langue française.

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Section n°1 (concession sylvestre) | Tombe n°71

Né en 1853 et décédé en 1912


Marc-Emile Ruchet né à Bex, est une personnalité politique suisse, membre du parti radical-démocratique. Il est connu pour avoir été président de la confédération en 1905 et 1911. Marc-Emile Ruchet après avoir fait ses études de droit à Lausanne et à Heidelberg, revient à Lausanne pour y pratiquer le barreau. Membre de la Société d'étudiants Helvétia, il entre en 1876 dans l'étude de Louis Ruchonnet, d'abord comme stagiaire puis comme associé, enfin, dès 1881, comme successeur. Député en 1882, il préside simultanément le Conseil communal de Lausanne et le Grand Conseil, en 1887.


Marc-Emile Ruchet est élu au Conseil d'État en 1887, il y reste jusqu'en 1894 alors qu'il reprend le Département de l'instruction publique et des cultes. On lui doit la nouvelle École normale, la gratuité des écoles enfantines et la loi sur la conservation des monuments historique. En 1899 il est élu conseiller fédéral en remplacement d'Eugène Ruffy. Président de la Confédération en 1905. Son nom est attaché à la loi sur les forêts (1902) et à la fondation de la Ligue pour la conservation de la Suisse pittoresque (1905).

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Section n°12 | Tombe n°1

Né en 1834 et décédé en 1893


Louis Ruchonnet était un homme politique vaudois, né le 5 novembre 1834 à Lausanne et décédé le 28 décembre 1893 dans la même ville. Il est surtout connu pour son rôle en tant que chef du Parti radical-démocratique suisse et pour sa contribution à la politique vaudoise et nationale.


Ruchonnet a étudié le droit à Lausanne et a ensuite exercé la profession d'avocat. Il a rapidement commencé sa carrière politique et est devenu membre du Grand Conseil vaudois en 1862 (ou 1863). En 1871, il a été élu au Conseil national suisse, la chambre basse de l'Assemblée fédérale suisse.


En 1881, Louis Ruchonnet est devenu le premier membre du parti radical-démocratique à occuper le poste de conseiller fédéral, le gouvernement suisse. En tant que conseiller fédéral, il a occupé le département des postes et des chemins de fer, contribuant ainsi au développement des infrastructures de communication et de transport en Suisse.


Sur le plan cantonal, Ruchonnet a joué un rôle important dans la modernisation du canton de Vaud. Il a soutenu des réformes politiques, économiques et sociales visant à promouvoir l'éducation, l'industrie et les droits des travailleurs.


Tout au long de sa carrière politique, Louis Ruchonnet a été reconnu pour son éloquence, son engagement en faveur de la démocratie et de l'égalité, ainsi que pour sa défense des intérêts suisses sur la scène internationale.


Sa mort prématurée en 1893 a été largement regrettée, laissant un héritage politique important dans le canton de Vaud et en Suisse. Louis Ruchonnet est considéré comme l'un des hommes politiques vaudois les plus influents de son époque, ayant joué un rôle clé dans la modernisation de la Suisse et la promotion des valeurs démocratiques.

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Section n°4 | Tombe n°33

Né en 1881 et décédé en 1971


Édouard Marcel Sandoz est né le 21 mars 1881 à Bâle et décédé à Lausanne le 20 mars 1971. Il est le fils d'Édouard Sandoz, le fondateur de la firme chimique puis pharmaceutique Sandoz (aujourd'hui Novartis).


Il suit des études à l'École des beaux-arts de Paris auprès d'Antonin Mercié et de Jean-Antoine Injalbert.


Sandoz est surtout connu pour ses nombreuses boîtes, bouteilles, carafes, services à thé et café en porcelaine. Il travaille divers matériaux, le marbre, le bronze, la céramique. Son style doit beaucoup à l'Art nouveau. Il s'intéresse particulièrement à la sculpture animalière, notamment aux fennecs et aux lapins dont il a réalisé de nombreuses représentations.


Il fonde la société française des animaliers en 1933. Son engagement au service de ses confrères artistes l'a amené à présider pendant près de vingt ans la Fondation Taylor, créée par Isidore Justin Séverin Taylor. Il crée l’OEuvre des enfants d'artistes et participe à la création de la Cité des arts à Paris.


Sandoz a été membre de l'Académie des beaux-arts de l'Institut de France.

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Section n°23 | Tombe n°12638

Né en 1906 et décédé en 1997


Précepteur de Sa Majesté le Roi de Thaïlande Bhumibol Adulyadej (Rama IX).


L’histoire de la famille royale thaïlandaise est étroitement liée aux bords du Léman. C’est à la demande de leur mère venue s’installer à Lausanne en 1932, trois ans après le décès du prince Mahidol, que le Lausannois Cléon Séraïdaris s’est occupé de l’éducation des deux futurs souverains du royaume du Siam: Ananda, qui avait été désigné roi à l’âge de 9 ans déjà, et auquel succéda son frère Bhumibol, 19 ans, au lendemain d’une mort aussi tragique que mystérieuse dans son palais de Bangkok durant les préparatifs de son couronnement en juin 1946.

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Section n°12 | Tombe n°427

Né en 1896 et décédé en 1930


Le capitaine Henri Strub, décédé à l'âge de 34 ans, fut le directeur de l'aérodrome civil de la Blécherette et président de la section romande de l'Aéro-Club de 1927 à 1930. Très connu dans la région lausannoise à l'époque, il est décédé d'un malencontreux accident ; un pistolet-fusée lui explosa dans les mains alors qu'il s'apprêtait à signaler la place d'atterrissage à un aviateur.

(Journal La Revue, vendredi 25 juillet 1930) 

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Section n°54 | Tombe n°529

Né en 1892 et décédé en 1969


Le bureau STUCKY a été fondé en 1926 à LAUSANNE par Alfred Stucky, titulaire de la chaire d'enseignement et de recherche des travaux hydrauliques à l'Ecole d'Ingénieurs de Lausanne (devenue en 1949 l'Ecole Polytechnique de l'Université de Lausanne et, en 1969, l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne).


A la même époque, Alfred Stucky fonda le "Laboratoire d'hydraulique et de géotechnique", puis le "Centre de Recherche pour l'Etude des Barrages". Sa réputation devint rapidement internationale notamment dans le domaine de la construction des barrages et des ouvrages annexes (évacuateurs de crues, ouvrages de dérivation, prises d'eau et autres constructions hydrauliques) ainsi que dans le domaine des aménagements hydroélectriques à haute, moyenne et basse chute.

(http://db.dodis.ch)

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Section n°54 | Tombe n°454

Né en 1904 et décédé en 1962


Jean André Tschumi, né à Plainpalais, est un architecte, professeur à l'École polytechnique fédérale de Lausanne.


Faisant partie du Mouvement moderne, Jean Tschumi est connu pour ses constructions pour Sandoz (laboratoire, usine), Nestlé (pavillons à divers expositions internationales, siège social), la Vaudoise assurances (siège social), ainsi que pour certains de ses projets (Paris souterrain, Tour d'observation, etc.).

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Section n°19 | Tombe n°777

Né en 1914 et décédé en 2014


Charles-François Vallotton a reçu un nombre impressionnant de célébrités dans son cabinet lausannois. La liste laisse sans voix: la styliste Coco Chanel, le banquier John Rockefeller Junior, l'industriel de l'automobile Giovanni Agnelli, l'aviateur Charles Lindbergh, l'ex-dictateur de Cuba, Batista, ou encore des acteurs tels que Charlie Chaplin, Gina Lollobrigida ou Liz Taylor, des membres des familles royales d'Espagne, du Portugal et de Roumanie.


C'est peu dire que le surnom de «dentiste des stars» n'est pas usurpé pour Charles-François Vallotton. Le médecin, qui a soigné le gratin vaudois et bien au-delà dans son cabinet de Lausanne.

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Section n°19 | Tombe n°728

Née en 1930 et décédée en 2013


Cinéaste, ethnologue, documentariste et bibliothécaire.


Avant de collaborer avec Jean Rouch au Musée de l'Homme à Paris en 1955 et Richard Leacock au Massachussetts Institute of Technology, Jacqueline Veuve a tout d'abord suivi des études de bibliothécaire-documentaliste, de cinéma et d'anthropologie en Suisse.


Jacqueline Veuve a réalisé près de soixante films, en Suisse notamment - parfois en France ou aux États-Unis - qui ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux. Filmant et décrivant sans nostalgie un pays à travers son armée, ses paysans, ses vignerons, l'armée du salut, ses artisans, et bien sûr les femmes, la réalisatrice s'impose comme l'une des plus importantes cinéastes documentaires suisses.

(http://www.jacquelineveuve.ch)

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Secion n°18 | Tombe n°101

Né en 1814 et décédé en 1879


Eugène Viollet-le-Duc (1814-1879), né à Paris, était un architecte français renommé du 19e siècle, principalement connu pour son expertise en restauration de bâtiments historiques et sa contribution à l'architecture gothique. Autodidacte, il a parcouru la France à l'étude des anciens bâtiments en les dessinant et fut une inspiration pour les étudiants réformistes qui refusaient la mentalité conventionnelle de l'architecture académique.


Viollet-le-Duc s'est spécialisé dans la restauration de nombreux monuments historiques, dont certains étaient en ruines ou dégradés. Parmi ses travaux les plus célèbres figurent la restauration de la basilique de Vézelay, la cathédrale Notre-Dame de Paris, la Cité de Carcassonne ou la cathédrale de Lausanne.


Il a développé une approche novatrice de la restauration, basée sur l'idée de compléter les bâtiments endommagés avec des éléments nouveaux, mais en harmonie avec le style original. Cette méthode, appelée "restauration viollet-le-ducienne", a suscité des débats et des critiques, mais a également inspiré de nombreux architectes et a contribué à la préservation de nombreux trésors architecturaux.


Outre ses travaux de restauration, Viollet-le-Duc a également conçu de nouveaux bâtiments, notamment des églises et des châteaux, dans un style gothique revivifié. Il a publié plusieurs ouvrages influents sur l'architecture, dont le célèbre "Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle".


Eugène Viollet-le-Duc a laissé une empreinte durable sur le paysage architectural français. Son travail a été une source d'inspiration pour de nombreux architectes et a contribué à la prise de conscience de la valeur du patrimoine architectural. Il est considéré comme l'un des architectes les plus importants du mouvement néo-gothique du 19e siècle en France.

Vivant à Lausanne, Eugène Viollet-le-Duc fit construire, à l’Avenue du Léman n° 37, dans les vignes des Mousquines, une villa appelée « La Vedette ». Passionné des Alpes, il décora l'intérieur de peintures de montagnes enneigées. Il y décéda d'une mort soudaine le 17 septembre 1879.

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Section n°20 | Tombe n°10237

Né en 1920 et décédé en 2008


Enfant d'une famille d'horlogers jurassiens, Géo Voumard a étudié la musique dans sa famille et suivi des études d'architecture au Technicum de Bienne. Il se produit en public dès l'âge de seize ans. En 1944, il devient le pianiste-arrangeur du grand orchestre d'Hazy Osterwald et entame des collaborations avec les radios du pays. Il fonde son propre trio en 1948 et mène plusieurs tournées en Suisse et en Europe. Radio Lausanne l'engage en 1952 en qualité de pianiste, accompagnateur et compositeur. Il associe son nom au succès de plusieurs émissions : Mardi les gars, Club de nuit, Le maillot jaune de la chanson, Route libre, Jazz-partout. En 1966, il est nommé responsable du secteur « variétés, divertissement, animation et jazz ». En 1969, il devient chef du département animation et divertissement. Il occupe cette fonction jusqu’en 1983.


En 1956 il remporte la première édition du Concours Eurovision de la chanson à Lugano avec Refrain, une chanson coécrite avec Émile Gardaz et interprétée par Lys Assia. En 1967, il fonde avec Claude Nobs et René Langel, le Montreux Jazz Festival. Après son départ de la RSR, il s'installe en France, en Provence. Ces dernières années, il est revenu habiter en Suisse à Sion.

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Section n°21 | Tombe n°142

Né en 1961 et décédé en 2017


Nikola Zaric, né le 18 août 1961 à Martigny et mort le 22 août 2017, est un sculpteur suisse. Serbe par son père médecin et suisse par sa mère, Zaric est né en Suisse, puis a passé son enfance aux Pays-Bas. Après un diplôme d’ingénieur forestier à l'École polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) en 1985, il entreprend une formation en Expression tridimensionnelle et Expression graphique à l'École supérieure d'arts visuels de Genève (ESAV). Il est diplômé en 1991, suivi d'un post-grade en 1993. Spécialiste et vulgarisateur de la forêt, Zaric est avant tout sculpteur. Son matériau principal est le béton. Ses sculptures sont souvent installées en groupe et mêlent animaux et attitudes humaines.

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Section n°5 | Tombe n° 5.514

Né en 1911 et décédé en 1959


Né d'un père italien et d'une mère grisonne, Raffaele D'Alessandro fait ses études musicales à Zurich, puis part étudier la musique à Paris, de 1934 à 1940, où il suit des cours de composition avec Nadia Boulanger, d'orgue avec Marcel Dupré et de piano avec Paul Roës.


En 1940, de retour en Suisse, il s'établit à Lausanne où il est pianiste concertiste, collaborateur à la radio, critique musical et compositeur. Déjà en 1941 l'Orchestre de la Suisse romande, sous la direction d'Ernest Ansermet, crée l'une de ses oeuvres : la Rumba sinfonica. Dans les années suivantes, les compositions de D'Alessandro seront exécutées par des directeurs prestigieux, notamment Victor Desarzens avec l'Orchestre de chambre de Lausanne, Paul Kletzki, Günter Wand, Carl Schuricht ou encore Paul Sacher. Il dirige, en 1945, l'Orchestre de chambre de Lausanne.


Parallèlement à la composition, D'Alessandro poursuit son activité de pianiste et d'organiste. Il se consacre aux concerts, à l'accompagnement, ainsi qu'à l'improvisation à l'orgue.

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Section n°23 (Jardin du Souvenir) | Tombe n°2

Née en 1925 et décédée en 2015


Lucienne Schnegg, née le 27 janvier 1925 à Tavannes et décédée le 7 mai 2015 à Lausanne, est une exploitante de salle de cinéma et la propriétaire-directrice du cinéma Capitole à Lausanne.


Lucienne Schnegg commence à travailler au cinéma Capitole le 1er août 1949. Initialement engagée en tant que secrétaire, elle finit par devenir l'âme du cinéma en assumant, entre autres, les rôles de caissière, femme de ménage, directrice et vendeuse de glaces. En 1955, elle reprend de Jean Sommer la direction du cinéma et en 1996 en devient propriétaire.


Elle assure l'exploitation du lieu jusqu'en 2010, en se battant pour l'indépendance de son cinéma. Puis c'est la Ville de Lausanne qui le rachète pour le consacrer aux activités de la Cinémathèque suisse.


Jacqueline Veuve réalise en 2008 un film dédié à Schnegg titré La Petite Dame du Capitole, riche en extraits de films, affiches et photographies capables de reparcourir une époque glorieuse du cinéma lausannois. À l'âge de 80 ans, Lucienne Schnegg recouvre encore le rôle de directrice du cinéma.


En novembre 2008, lors de la cérémonie de remise des Romandie Hip-Hop R&B Awards au Capitole, Lucienne Schnegg reçoit un trophée d'honneur remis par l'organisateur de l'événement.


Le 7 mai 2015, Lucienne Schnegg décède à l'âge de 90 ans, après avoir été une figure de la cinéphilie vaudoise durant 50 ans. La municipalité de Lausanne salue officiellement son engagement en faveur du cinéma : « Incontestablement, la passion dont elle a fait preuve en faveur de "son" Capitole a joué un rôle déterminant pour la sauvegarde de la salle ».

(http://fr.wikipedia.org)

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Section n°1 (concession cinéraire) | Tombe n°206

Né en 1915 et décédé en 2002


Georges-André Chevallaz (1915-2002) était un homme politique suisse. Il est né le 29 avril 1915 à Lausanne, en Suisse. Après avoir étudié le droit à l'Université de Lausanne, il a obtenu son diplôme en 1938 et est devenu avocat.


M. Chevallaz a commencé sa carrière politique dans les années 1940 en tant que membre du Parti radical-démocratique suisse (PRD). En 1958, il a été élu au Conseil national suisse, la chambre basse du Parlement suisse, où il a siégé pendant dix ans.


De 1957 à 1973 il préside la ville de Lausanne en tant que syndic.


En 1974, M. Chevallaz a été élu au Conseil fédéral suisse, le gouvernement collégial de la Suisse. Il a été membre du Conseil fédéral pendant neuf ans, jusqu'à sa démission en 1983. Pendant son mandat, il a occupé le poste de chef du Département fédéral de l'économie publique (1974-1983).


En tant que chef du département de l'économie publique, M. Chevallaz a été confronté à des défis économiques importants, tels que l'augmentation du chômage et l'inflation. Il a défendu une politique économique libérale, cherchant à promouvoir la croissance économique et à stimuler l'emploi.


Après sa démission du Conseil fédéral, M. Chevallaz s'est retiré de la vie politique et est revenu à sa profession d'avocat. Il est décédé le 8 septembre 2002 à Lausanne, en Suisse, à l'âge de 87 ans.


Georges-André Chevallaz a été reconnu pour son engagement politique et son apport à la vie publique suisse. Il était respecté pour son expertise économique et sa contribution à la politique étrangère de la Suisse.

(https://chat.openai.com)

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Section n°1 (tombe cinéraire) | Tombe n°16

Né en 1949 et décédé en 2016


Raymond Burki, né le 2 septembre 1949 à Epalinges et mort dans la nuit du 28 au 29 décembre 2016, est un dessinateur, dessinateur de presse, caricaturiste et illustrateur.


Raymond Burki effectue un apprentissage de retoucheur photographique en héliogravure à Lausanne, aux Imprimeries Populaires d’avril 1965 à avril 1969 avant de travailler un an à Paris.


De retour en Suisse, Raymond Burki est employé chez son ancien patron de 1971 à 1979. Son premier dessin paraît dans la Tribune Le Matin en juillet 1976. Marcel A. Pasche remarque Raymond Burki et le fait entrer peu après au quotidien 24 heures. À partir de 1978, Raymond Burki se consacre uniquement au dessin de presse. Il publie aussi ses traits (d'esprit) dans la revue Bilan ou dans Die Sonntagszeitung.


Raymond Burki obtient de nombreux prix : Prix du meilleur dessin étranger à Épinal (1988), Prix du public à Morges-sous-Rire (1989), Prix Jean Dumur (1990). Il est également lauréat du Prix de la Fondation vaudoise pour la promotion et la création artistiques en 2003.


Raymond Burki réalise son ultime dessin pour 24 heures en août 2014.


Parvenu à sa retraite, il s'occupe davantage de son autre passion, la pêche à la mouche, dans les rivières telles que la Venoge, le Talent, la Broye, et plus particulièrement la Menthue. L'attentat contre Charlie Hebdo lui redonne par la suite l'envie de redessiner, où il publie ses dessins sur sa page facebook, qui aboutissent à un nouvel album, Burki remet ça, sorti en novembre 2016.


Néanmoins, malgré cette retraite active, atteint d'un cancer, il meurt le 29 décembre 2016. Ses obsèques ont lieu à l'Abbaye de Montheron, le 2 janvier 2017, là même où il s'était marié. Lors des hommages, il a été salué par la profession, par sa capacité à exprimer un message uniquement par le dessin, en ayant rarement recourt à des textes. Barrigue, avec qui il a partagé le même bureau, le qualifiait de Buster Keaton du dessin, le génie du muet.

(www.journaldecossonay.ch)

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