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Violences domestiques

Le domicile est pour chacun·e synonyme de sécurité. Lorsque les conflits dégénèrent pour prendre la forme de domination et/ou de dévalorisation sur des membres vivant ou ayant vécu dans le même foyer, on parle alors de violences domestiques. Elles ne peuvent être tolérées et sont poursuivies pénalement.

Sommaire

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Vous êtes victimes de violences

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Vous êtes auteur·e·s de violences

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Vous êtes témoins de violences

La violence domestique peut aussi être entretenue par le silence ou le doute.

Vous soupçonnez qu'une personne de votre entourage (voisinage, relation amicale ou de travail, famille, etc) est victime ou auteur·e de violences domestiques et vous souhaitez lui venir en aide. Vous vous sentez démuni·e face à cette situation et ne savez pas comment réagir. Le site «Violence que faire.ch»  fournit des conseils aux témoins de violences domestiques.

  • En cas d’urgence, appelez la police au 117. Ne vous exposez pas en intervenant.

Quelles sont les formes de violence domestique?

La violence domestique survient entre partenaires ou anciens partenaires d’une relation intime, indépendamment du fait que l’auteur·e partage ou ait partagé le même domicile que la victime. Elle  peut être exprimée sous différentes formes:

  • Violence physique
    (bousculade brutale, gifles, coups de poing ou de pied, morsures, brûlures, blessures au moyen de couteau, arme ou autres objets)
  • Violence sexuelle
    (viol, contrainte à des actes sexuels sans consentement)
  • Violence verbale et psychologique
    (insultes, humiliations, menaces, destruction d'effets personnels, empêchement de sortir de chez soi et/ou de voir ses proches, harcèlement continuel)
  • Violence économique
    (appropriation d'argent sans consentement)

Il est à noter que filmer ou photographier une personne à son insu est passible de poursuites pénales.

Ces violences portent atteinte à l'intégrité physique et/ou psychique des victimes et elles peuvent avoir des conséquences graves, dont le développement d’un état de déprime ou de volontés suicidaires. Il est important d’en parler à son entourage ou à un centre de consultation. Si vous vous sentez menacé·e·s, appelez la police en composant le 117.

Surtout ne pas hésiter à signaler tout acte de violence domestique (lésion corporelle simple ou à répétition, menaces, insultes, contrainte sexuelle ou viol) qui constituent une infraction poursuivie d'office. La violence dans le couple étant considérée comme grave, les autorités pénales peuvent poursuivre la plupart des atteintes même si la victime ne dépose pas plainte pénale.

Que dit la loi?

  • Lésions corporelles: les articles 122 à 126 du code pénal interdisent de blesser une personne ou de lui faire subir des atteintes à son intégrité corporelle ou à sa santé mentale.
  • Injures: l’article 177 du code pénal interdit de porter atteinte à l'honneur d'une personne. L'injure n'est pas forcément verbale ou écrite, il peut aussi s'agir d'un geste grossier, d'un photomontage dédaigneux ou de tout ce qui aurait pour but de blesser psychologiquement une personne.
  • Menaces: une personne qui subit des menaces graves peut déposer une plainte pénale. Les menaces entre conjoints ou entre partenaires hétérosexuels ou homosexuels sont en revanche poursuivies d'office. (article 180 du code pénal)
  • Contraintes: l'article 181 du code pénal sanctionne l'usage de la violence ou de menaces envers une personne pour la contraindre à accomplir ou à ne pas accomplir un acte. Cette infraction est poursuivie d'office; une plainte pénale n'est par conséquent pas nécessaire.

Police judiciaire – Unité spéciale pour la prise en charge des victimes
Corps de police

Rue St-Martin 33
1002 Lausanne

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