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Jardinières/jardiniers

Questions et réponses.

© Ville de Lausanne - Mathilde Imesch

Recommandations générales, valables partout:

  • ne pas manger de la terre (porter une attention particulière aux enfants en bas âge, en raison du réflex main-bouche) et  éviter de laisser des zones de sol nu accessibles aux enfants;
  • se laver les mains après avoir manipulé de la terre et en rentrant d’une activité à l’extérieur;
  • laver les fruits et les légumes provenant des jardins.

Recommandations cantonales spécifiques à l’emplacement de votre jardin:

  1. localisez votre jardin sur la carte
  2. cliquez sur l’emplacement de votre jardin: les recommandations sanitaires apparaissent

De plus, tous les résultats d’analyses en dioxines sur les sols des parcelles communales sont publiés sur le site de la Ville: guichet communal.

Présentation du projet Jardins de poche

Jusqu’au printemps 2021, les terres que nous utilisions étaient uniquement testées pour en connaître la teneur en métaux lourds. Une fois la présence de ces derniers écartée, la terre issue de différentes provenances pouvait être stockée, voire mélangée, avant utilisation.

Depuis la découverte de cette pollution, une nouvelle procédure de traçabilité a été mise en place et la terre que nous utilisons aujourd’hui est analysée pour connaître la présence de métaux lourds ET de dioxines.

De plus, il a été décidé d’une part de procéder à des analyses ciblées dans des jardins de poche en bacs, d’autre part de mettre en place un changement progressif de la terre des bacs dont la contamination ne peut être exclue. Jusqu’à présent, aucune pollution aux dioxines n’a été décelée dans les terres testées. Les jardinières et jardiniers de poche concernés seront informé·e·s au fur et à mesure des résultats ou des remplacements.

Dans l’attente du changement effectif des terres en place si besoin, de façon générale, nous vous recommandons de vous conformer aux recommandations sanitaires du Canton:

  • ne pas manger de la terre (porter une attention particulière aux enfants en bas âge, en raison du réflex main-bouche);
  • se laver les mains après avoir manipulé de la terre (nous rappelons cependant que le contact par la peau, par d’éventuelles coupures ou blessures, ne comporte aucun risque);
  • laver tous les fruits et légumes provenant de votre jardin de poche; laver et peler les légumes racines;
  • ne pas consommer les cucurbitacées: courgettes, cornichons, courges, concombres, pâtissons, melons, etc.

Une très grande palette de cultures subsiste en appliquant ces recommandations:

  • plantes potagères: tomates, salades, aubergines, fenouils, herbes aromatiques, fraises, framboises, choux, côtes de bette, poivrons, haricots, etc. (Une liste des familles avec des exemples figure par exemple sur le site de la RTS;
  • et bien sûr les plantes indigènes dont vous trouverez la liste ici, qui feront le bonheur des insectes en ville!

Dans les périmètres concernés par une pollution des sols aux dioxines, il est recommandé aux usagers de jardins potagers de limiter leur consommation (à partir de 13 ng/kg) ou de renoncer à la consommation des cucurbitacées (à partir de 59 ng/kg) selon la carte des recommandations sanitaires du Canton. Cette famille de légumes présente en effet la caractéristique d’accumuler les dioxines dans leur chair.

Si elles ne peuvent pas être consommées, les cucurbitacées, doivent être éliminées dans les sacs-poubelle officiels destinés à la valorisation thermique (sacs blancs taxés). Ils ne doivent pas être valorisés dans les installations de compostage ou de méthanisation, ni dans les composts privés.

Il est possible de faire réaliser une analyse de sa parcelle. En raison de la complexité de ces analyses, il est nécessaire de s’adresser à un spécialiste. La société suisse de pédologie fournit sur son site internet une liste de spécialistes: https://soil.ch/experts/fr/ (trier dans le champ «Region» pour choisir ceux qui sont actifs dans le Canton de Vaud).

La répartition des coûts liés à cette pollution n’est pas encore tranchée et fait l’objet de discussions avec le Canton et l’Office fédéral de l’environnement. Dès lors, en attendant que ces aspects soient éclaircis, le coût des analyses est à la charge des propriétaires. Il est donc nécessaire de conserver tous les justificatifs et les rapports (méthodes d’échantillonnage et analyses) pour pouvoir les présenter lorsque les questions de répartition des coûts auront pu être réglées.

Par ailleurs, selon les art 6 LASP et 46 LPE, la copie des résultats d'analyse doit être transmise au Canton (courriel: info.dioxine@vd.ch).