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Problématiques des plantes exotiques envahissantes

À Lausanne, certaines plantes exotiques envahissantes, absentes autrefois, prolifèrent dans les prairies, les jardins, les parcs et les forêts. En Suisse, on en compte 56 espèces qui se multiplient rapidement et dont le nombre est en constante augmentation.

© Benoît Reveney
La renouée du Japon colonise le bord des routes et des cours d’eau

Qu'est-ce qu'une plante exotique envahissante ?

Il s’agit d’une plante originaire d’autres continents, qui a été introduite en Europe  soit volontairement à des fins horticoles ou alimentaires, soit accidentellement via les transports routiers, maritimes ou aériens. Ces plantes ont la capacité de se multiplier rapidement. Elles prennent ainsi souvent et rapidement le dessus sur les plantes indigènes. Elles nuisent à la biodiversité, à la santé publique et à l’économie.

Quels sont les impacts des plantes exotiques envahissantes?

Biodiversité : Les plantes exotiques envahissantes réduisent la diversité des espèces végétales indigènes. Cela entraîne la disparition ou la diminution de certaines espèces d’animaux, car elles ne sont pas adaptées à ces plantes exotiques envahissantes.

Santé : Certaines plantes exotiques envahissantes peuvent être dangereuses. La Berce du Caucase cause, par exemple, des brûlures et l’ambroisie provoquent des allergies.

Économie : Les plantes exotiques envahissantes engendrent des coûts liés à leur gestion (moyens de lutte, élimination et plantation de plantes indigènes) et aux dommages qu’elles causent aux infrastructures (routes, chemins, etc..) et à la santé humaine.

Paysage : Les plantes exotiques envahissante appauvrissent la diversité des paysages en colonisant de grandes surfaces.

La renouée du Japon
© Benoît Reveney

Le rhizome ou partie souterraine de la plante croît jusqu'à 8 cm par jour et peut mesurer 20 m de long. Un tel atout permet à cette grande plante de coloniser très rapidement un milieu tout en excluant les plantes locales. En hiver, tiges et feuilles se fanent et le sol se retrouve à nu sans couverture végétale: les berges des rivières deviennent alors très exposées à l'érosion.

Sous surveillance

Les enjeux économiques, de santé humaine et environnementaux sont tels que la confédération s’est munie en 2008 d’une «ordonnance sur la dissémination dans l’environnement» (ODE) qui fixe des bases légales d’intervention. Une liste recense les espèces envahissantes dont il est prouvé qu’elles causent des dommages à l’environnement alors qu’une liste d’observation (Watch List) inventorie celles dont le potentiel de propagation est modéré à fort et qui méritent d’être étroitement surveillées. En 2015, Lausanne s’est dotée d’une stratégie pour lutter contre les plantes envahissantes sur son territoire.

Le buddleia ou arbre à papillons

Très présent dans les jardins, cet arbuste est en réalité une peste qui se répand très vite dans la nature au détriment des plantes indigènes. Il offre certes du nectar aux papillons, mais seuls les adultes en profitent. Ils se nourissent, pondent leurs oeufs sur les feuilles mais les chenilles qui naissent meurent de faim car elles n'arrivent pas à se nourrir. L'arbuste devient un véritable piège à retardement.

© Benoît Reveney

Plante pionnière envahissante, l'arbre à papillons se répand notamment, sur les voies ferrées.

Film d’animation sur les néophytes invasives
Coordonnées

Service des parcs et domaines
Direction du logement, de l'environnement et de l'architecture

Avenue du Chablais 46
Case postale 5080
1001 Lausanne

Partiellement accessible en fauteuil roulant Toilettes partiellement accessibles en fauteuil roulant Place de parc partiellement accessible en fauteuil roulant