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«Laissons les stéréotypes au vestiaire!»

Une campagne de sensibilisation pour lutter contre les discriminations et les stéréotypes de genre dans le sport et encourager les Lausannoises à reprendre ou débuter une activité sportive sans pression sociale.

14 ambassadrices pour lutter contre les inégalités dans le sport

«Mon souhait, c’est qu’il n’y ait plus de sports genrés. Qu’on ne parle plus de ‘sports de filles’ ou de ‘sports de garçons’. Que l’on puisse toutes et tous choisir sa discipline sans pression sociale aucune. Que le sport soit pratiqué simplement pour la beauté des valeurs qu'il incarne» explique la sprinteuse lausannoise Sarah Atcho. Aux côtés de la joueuse professionnelle de tennis Timea Bacsinszky, elle est l’une des 13 ambassadrices de la campagne «Laissons les stéréotypes au vestiaire!».

Quel que soit leur âge, contraintes ou rythme de vie, toutes témoignent de leurs expériences et souhaitent faire évoluer les mentalités, déconstruire les clichés liés au sport et promouvoir les bienfaits d’une activité physique régulière, indispensable pour leur santé, leur bien-être, le plaisir ou la performance.

Découvrez leurs témoignages

Initiations sportives

Depuis le mois de juin 2021 et en collaboration avec les ambassadrices de la campagne, des initiations gratuites, notamment de rugby, boxe, CrossFit, tir à l'arc, waterpolo, skateboard ou encore cyclisme, ont été proposées aux filles et femmes de la Capitale Olympique.

Laissons les stéréotypes au vestiaire!

Cette campagne, en valorisant la pratique sportive de femmes au profil varié, vise à déconstruire les stéréotypes de genre tout en incitant les filles et femmes à être physiquement actives et pratiquer librement le sport qu’elles souhaitent, sans pression sociale, qu’il s’agisse de football, de skateboard, de tennis ou encore de yoga.

Il s'agit d'une réponse aux constats de l'étude «La politique sportive lausannoise à l’épreuve du genre» publiée en mai 2021. Les stéréotypes de genre et les comportements qui leur sont liés (actes ou paroles sexistes, appropriation de l’espace public) y apparaissent parmi les principaux obstacles à la pratique du sport chez les quelque 2000 femmes de la région lausannoise interrogées. Quant à l’analyse des sports pratiqués dans des clubs et programmes mis sur pied par le Service des sports de la Ville, elle mettait en lumière l’importance des stéréotypes sociaux dans le choix d’un sport chez les pratiquantes.