11e édition
Le Prix du livre de la Ville de Lausanne a été attribué en 2025 à Marc Agron, pour son roman «La vie des choses» (Éditions La Veilleuse).
Le lauréat 2025, Marc Agron
«La vie des choses», Éditions La Veilleuse
Roman à suspens mêlant satire sociale, introspection psychologique et hommage à la littérature.
L'auteur
Marc Agron est né à Zagreb en 1963. Il arrive en Suisse à 19 ans et étudie à l’Université de Neuchâtel. Il poursuit ses études avec une formation de libraire, spécialisé en livres anciens. En 1996, il ouvre la librairie et galerie Univers à Lausanne et organise des expositions d’art contemporain. Il publie des catalogues de livres anciens. En 2017 paraît son premier roman, «Mémoires de cellules». Depuis quelques années, l’auteur consacre la majeure partie de son temps à l’écriture. «La vie des choses» est son quatrième roman.
Le livre
Yann Mendelec est un écrivain célèbre et adulé, mais l’échec de son dernier roman le fait tomber dans l’oubli. Il se cherche alors un style inédit et présente à son éditeur son nouveau livre, «La vie des choses». Ce dernier accepte de le publier, mais à la seule condition qu’il utilise un pseudonyme et change d’identité. Yann Mendelec devient alors Norga Abraham, un écrivain inventé et mystérieux. Même sa femme, Rosemarie, ne se doute d’abord de rien. Entre Paris et New-York, Yann Mendelec est prêt à tout pour retrouver la célébrité, mais à quel prix?
Liens connexes
Les autrices et auteurs nominés
Bastien Hauser
«Une singularité», Éditions Actes Sud
L'auteur
Bastien Hauser, né en 1996, vit entre Bruxelles et la Suisse. Après des études de philosophie et de littérature comparée à l’Université de Genève, il intègre le «Master Textes et création littéraire» de La Cambre. Il est lauréat du laboratoire d’écriture dramatique de la Société Suisse des Auteurs. Auteur de théâtre et membre du collectif «Et cætera», des performances et des lectures de ses textes ont été présentées en Suisse, en France, en Belgique et au Canada. «Une singularité» (Actes Sud) est son premier roman.
Le livre
Abel Fleck est victime d’un grave accident vasculaire cérébral. Le même jour, la toute première photo d’un trou noir – nommé M87 – est dévoilée à l’humanité. Dès cet instant, Abel se sent relié à M87 et se découvre des parallèles entre le trou noir et son AVC. Il s’enferme petit à petit dans une bulle, tait ses migraines, acouphènes, et black-out. Entre paranoïa et exaltation, Abel se lance dans une quête identitaire et astronomique, qui le mène aux confins de l’univers. Il n’aura de cesse de vouloir vérifier l’hypothèse que ce trou noir se situe dans sa tête.
Hélène Jacobé
«Le Lotus jaune», Éditions Héloïse d’Ormesson & Favre
L'autrice
Hélène Jacobé, de son nom de plume, est née en 1979. Elle suit ses études à l’École du Louvre et à Paris IV, où elle obtient un diplôme en histoire de l’art et en littérature française. Franco-suisse, elle enseigne le français au collège de Gambach à Fribourg, où elle vit. Hélène Jacobé est une férue d’histoire et en particulier des figures féminines qui ont marqué leur époque. Elle lit beaucoup et conçoit la lecture et l’écriture comme un retour aux sources. «Le Lotus jaune» (Héloïse d'Ormesson & Favre) est son premier roman.
Le livre
Ce roman historique met en lumière le destin exceptionnel de la Chinoise Lin Hei’er à la fin du 19e siècle. Fille d’un pauvre batelier, elle est d’abord intégrée à une troupe de cirque. Mais déterminée à se construire une existence libre, elle s’enfuit et débute alors une transformation intérieure. Courtisane puis guérisseuse, elle fonde la première milice de femmes en Chine, les Lanternes rouges, pendant la guerre des Boxeurs. Alors que l’Empire du Milieu vit sous le règne crépusculaire de la dynastie Qing et que la famine fait rage, Lin Hei’er redonne de l’espoir à de nombreuses femmes.
Catherine Lovey
«histoire de l’homme qui ne voulait pas mourir», Éditions Zoé
L'autrice
Catherine Lovey est née en Valais en 1967 au sein d’une famille de paysans de montagne. Diplômée en relations internationales, elle complète sa formation avec un diplôme en criminologie. Elle travaille plusieurs années en tant que journaliste de presse écrite, spécialisée dans les domaines économique et financier. Elle donne à lire ses chroniques et réflexions sur son site Internet. Son premier roman, «L’Homme interdit», sort en 2005 et obtient le prix Schiller Découverte. «histoire de l’homme qui ne voulait pas mourir» (Zoé) est son cinquième roman.
Le livre
Deux voisins de palier, un homme et une femme que tout sépare, se rencontrent et se rapprochent dans une relation très particulière. Cette amitié faite de respect se développe alors que Sándor, homme d’affaires hongrois dont on sait peu de choses, apprend qu’il est atteint d’un cancer. À travers les yeux de la narratrice, qui décrit les petites choses du quotidien, c’est aussi le portrait d’un homme de plus en plus fragile qui est proposé. Ce récit raconte un accompagnement tout en humanité et aborde des thèmes universels, tels que la maladie ou la mort.
Lorrain Voisard
«Au cœur de la bête», Éditions d’en bas
L'auteur
Lorrain Voisard est né à Saint-Imier en 1987. Il étudie les littératures francophones et anglophones, ainsi que la linguistique française et la traduction à Fribourg, Lausanne et Norwich. En parallèle, il travaille au McDo, à La Poste, dans des bars, dans le social, à l’école. Il décide de ne pas poursuivre ses études avec un doctorat mais de travailler dans des fermes et de se former comme botaniste et arboriste. Actuellement, il travaille à moitié dans les jardins et à moitié dans les livres. «Au coeur de la bête» est son premier roman.
Le livre
Ce livre nous plonge dans l’univers méconnu d’un petit abattoir de campagne. Le narrateur, un jeune homme qui a étudié la philosophie, y travaille durant quelques mois et immerge la lectrice et le lecteur dans ce monde inconfortable, fait de poils et de sang. Mais c’est aussi un monde fait d’humains, de travailleuses et travailleurs de l’ombre plus ou moins exploités et qui, tous les jours, tuent et côtoient la mort, sans presque plus la voir. Malgré la dureté du travail et l’horreur du quotidien, c’est aussi un lieu où la solidarité et la sensibilité sont présentes.
Prix du livre de la Ville de Lausanne
Service des bibliothèques et archives
Rue du Maupas 47
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