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Harcèlement de rue

La Ville de Lausanne dispose d'une stratégie globale de lutte contre le harcèlement de rue avec ses partenaires, qu’ils soient publics, parapublics ou privés. Grâce à plusieurs ensembles de mesures ciblées, la Municipalité entend assurer la sécurité de toutes et tous et préserver la qualité des espaces publics.

Présentation de la prestation pour lutter contre le harcèlement de rue

Depuis le 25 novembre 2019, La Ville de Lausanne permet aux victimes, à leurs proches et aux témoins de harcèlement de rue de signaler des cas survenus à Lausanne, via son application mobile ou une page web spécifique.

Chaque signalement est traité par la Police municipale de Lausanne, en particulier par son unité spéciale pour la prise en charge des victimes. A la demande de la personne signalant un cas de harcèlement de rue, les membres de l’unité prennent contact avec elle. Cas échéant une collaboration est établie avec d'autres partenaires publics ou privés pour y apporter des réponses circonstanciées.

Grâce à ces signalements, la Ville, en partenariat, peut proposer des mesures concrètes pour lutter contre ce phénomène.

Le harcèlement de rue: qu'est-ce que c'est?

Le «harcèlement de rue» désigne les comportements adressés aux personnes dans les lieux publics – rues, parcs, transports publics, bars et discothèques – visant à les interpeler verbalement ou non, en leur envoyant des messages intimidants, insistants, irrespectueux, humiliants, menaçants, insultants notamment en raison de leur sexe, de leur identité ou expression de genre ou encore de leur orientation sexuelle. Les victimes peuvent également être harcelées en raison d’un handicap visible, de leur couleur de peau, de leur âge, etc.

Le phénomène comprend notamment:

  • les regards insistants
  • les sifflements
  • les commentaires sur le physique ou la tenue vestimentaire
  • les poursuites
  • les frottements
  • les avances sexuelles
  • les attouchements

Les victimes sont principalement des femmes et/ou des personnes lesbiennes, gay, bisexuelles, transgenres, intersexes et/ou queer (LGBTIQ+) ou identifiées comme telles par un ou des auteur(s) d’harcèlement de rue.

Subis souvent de manière répétée, ces comportements peuvent rendre les lieux publics inhospitaliers et désécurisants pour les personnes qui en sont victimes. Il s’agit donc aussi d’une problématique de sécurité.

Même dans ses manifestations les moins graves, qui constituent des incivilités mais ne relèvent pas du pénal – par exemple les sifflements, le harcèlement de rue a un impact sur la qualité de vie des victimes et peut les pousser à adopter des stratégies d’évitement de certains lieux publics