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Organisation et fonctionnement du réseau écologique

Chaque espèce végétale et animale est liée à un milieu de vie. Une organisation du réseau adéquate permet de mieux comprendre son utilisation et facilite la planification des mesures à prendre.

© Benoît Renevey

Bois de Sauvabelin: élément important du sous-réseau forestier.

Entrer dans une ville, s’y déplacer et s’y reproduire ne sont pas choses faciles pour la flore et la faune sauvages. Les obstacles, parfois infranchissables, sont nombreux et les voies d’accès sont souvent lacunaires. Un vrai parcours du combattant!

Chaque espèce est liée à un habitat de façon plus ou moins stricte. Le nénuphar vit dans les étangs, la chauve-souris s’installe dans les bâtiments alors que le milan noir construit son nid dans les arbres. L’organisation du réseau écologique urbain et son développement sont dictés par cette diversité d’exigences.

Les sous-réseaux écologiques de Lausanne

  • La forêt: grâce à la protection dont jouit la forêt suisse depuis plus d’un siècle, c’est le sous-réseau le plus important et le plus utilisé par la flore et la faune urbaines.
  • Les milieux humides: étangs, cours d’eau et rive lacustre forment l’essentiel de ce sous-réseau qui a fortement souffert de l’urbanisation.
  • Les milieux secs: victimes de l’extension des constructions, les milieux secs ont fortement diminués; il en reste des miettes disséminées ici et là et quelques beaux talus. 
© Benoît Renevey
Tridel: plan d’eau créé, nouveau relais pour les espèces aquatiques.
  • Le milieu agricole: les fleurs des champs ou des friches agricoles autrefois présents à Lausanne ont trouvés refuges dans quelques parcelles en périphérie de la ville ou dans des jardins lausannois, à l'instar des arbres fruitiers.
  • Le milieu bâti: avec ses bâtiments traditionnels et ses vieux murs, le centre historique est de loin le plus attractif pour les espèces sauvages.

Fonctionnement et priorités

1. Les réservoires biologiques
Situés à la périphérie de la ville, quelques secteurs jouent un rôle déterminant dans la richesse de l’écosystème urbain. Il s’agit avant tout de surfaces forestières, de cours d’eau avec leurs cordons boisés, de parcelles agricoles et d’embouchures de rivières. Ces réserves d’espèces contribuent fortement au maintien des populations et à la colonisation d’habitats nouveaux ou de moindre qualité. La «carte des réservoirs biologiques» dresse l’inventaire de ces précieux secteurs.

Actions prioritaires: protéger et maintenir l’existant.

2. Les corridors biologiques
Ces éléments naturels linéaires souvent discontinus permettent aux espèces de se déplacer d’un habitat à l’autre. La rive lacustre entre la Venoge et Vidy est un corridor très important dans le sous-réseau des milieux humides. Les cordons boisés de la Venoge et de la Vuachère relient sur un axe nord-sud les rives du lac à l’arrière-pays alors que l’on trouve le long des voies CFF un corridor du sous-réseau des milieux secs traversant la ville d’est en ouest. La «carte des corridors biologiques prioritaires» détermine ces lieux de passage privilégiés.

Actions prioritaires: maintenir l’existant, restaurer les milieux dégradés et créer de nouveaux relais.

Cibler l’action

Une étude sur le réseau vert de Lausanne a recensé une centaine d’éléments jouant le rôle de réservoirs ou de relais. Ils sont malheureusement trop éloignés les uns des autres pour assurer les échanges. En aménageant de nouveaux espaces naturels sur des lieux choisis, la ville a pour ambition de rétablir les connexions nécessaires au bon fonctionnement du réseau.

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Direction du logement, de l'environnement et de l'architecture

Avenue du Chablais 46
Case postale 5080
1001 Lausanne

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