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Violences domestiques

Le domicile est pour chacun·e synonyme de sécurité. Lorsque les conflits dégénèrent pour prendre la forme de domination et/ou de dévalorisation sur des membres vivant ou ayant vécu dans le même foyer, on parle de violences domestiques. Elles ne peuvent être tolérées et sont poursuivies pénalement.

© Police de Lausanne

Quelles sont les formes de violence domestique?

La violence domestique survient entre partenaires ou anciens partenaires d’une relation intime, indépendamment du fait que l’auteur·e partage ou ait partagé le même domicile que la victime. Elle  peut être exprimée sous différentes formes:

  • Violence physique
    (bousculade brutale, gifles, coups de poing ou de pied, morsures, brûlures, blessures au moyen de couteau, arme ou autres objets)
  • Violence sexuelle
    (viol, contrainte à des actes sexuels sans consentement)
  • Violence verbale et psychologique
    (insultes, humiliations, menaces, destruction d'effets personnels, empêchement de sortir de chez soi et/ou de voir ses proches, harcèlement continuel)
  • Violence économique
    (appropriation d'argent sans consentement)

Il est à noter que filmer ou photographier une personne à son insu est passible de poursuites pénales.

Contacts d'urgences

Trouver de l'aide

  • Violence, que faire?
    Des spécialistes répondent personnellement à vos questions anonymes sur la violence au sein du couple.
     
  • Centre d'accueil MalleyPrairie
    Centre d'accueil pour toutes les personnes victimes de violences dans le couple ou la famille
    Tél +41 21 620 76 76
     
  •  Centre LAVI, Fondation PROFA
    Loi fédérale sur l'aide aux victimes d'infractions
    En tant que victime (ou victime indirecte), vous avez la possibilité de contacter un centre LAVI pour fixer un rendez-vous et obtenir une première évaluation de votre situation.
    Un dépôt de plainte pénale n’est pas nécessaire.
    Tél +41 21 631 03 00
     
  • Centre de compétence national Vieillesse sans violence
    Pour vous apporter une aide précieuse dans les situations de violence et de maltraitance envers les personnes âgées.
    Tél 0848 00 13 13
     
  • Unité de médecine des violences (UMV)
    Un accueil et une écoute attentive – Un examen clinique centré sur les violences – Une orientation au sein du réseau.
    La consultation est confidentielle et gratuite.
    Tél +41 21 314 00 60
     
  • Pro Juventute
    Consultations pour les enfants et les jeunes
    Tél 147

Aide pour les auteur·e·s de violences

  • Centre Prévention de l'Ale
    Le Centre Prévention de l’Ale offre une écoute et une aide concrète, un suivi spécialisé, pour trouver des alternatives aux actes de violence, protéger les enfants et éviter que cela continue.
    Tél. +41 21 321 24 00

La violence domestique peut être mortelle

Ces violences portent atteinte à l'intégrité physique et/ou psychique des victimes et elles peuvent avoir des conséquences graves, dont le développement d’un état de déprime ou de volontés suicidaires. Il est important d’en parler à son entourage ou à un centre de consultation. Si vous vous sentez menacé·e·s, appelez la police en composant le 117.

Surtout ne pas hésiter à signaler tout acte de violence domestique (lésion corporelle simple ou à répétition, menaces, insultes, contrainte sexuelle ou viol) qui constituent une infraction poursuivie d'office. La violence dans le couple étant considérée comme grave, les autorités pénales peuvent poursuivre la plupart des atteintes même si la victime ne dépose pas plainte pénale.

Que dit la loi?

  • Lésions corporelles: les articles 122 à 126 du code pénal interdisent de blesser une personne ou de lui faire subir des atteintes à son intégrité corporelle ou à sa santé mentale.
  • Injures: l’article 177 du code pénal interdit de porter atteinte à l'honneur d'une personne. L'injure n'est pas forcément verbale ou écrite, il peut aussi s'agir d'un geste grossier, d'un photomontage dédaigneux ou de tout ce qui aurait pour but de blesser psychologiquement une personne.
  • Menaces: une personne qui subit des menaces graves peut déposer une plainte pénale. Les menaces entre conjoints ou entre partenaires hétérosexuels ou homosexuels sont en revanche poursuivies d'office. (article 180 du code pénal)
  • Contraintes: l'article 181 du code pénal sanctionne l'usage de la violence ou de menaces envers une personne pour la contraindre à accomplir ou à ne pas accomplir un acte. Cette infraction est poursuivie d'office; une plainte pénale n'est par conséquent pas nécessaire.