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Liselotte Badan

Liselotte Badan, 60 ans et fraîchement retraitée, s’est initiée au tir à l’arc à l’âge de 51 ans, alors qu’elle ne faisait que très peu de sport. Depuis, elle pratique sa passion régulièrement, pour le plaisir d’être en forêt et entre ami·e·s, notamment au sein de la Compagnie des Archers de Lausanne. Talentueuse, elle a remporté plusieurs titres de championne de Suisse dans sa catégorie!

© Ville de Lausanne / Loris Raselli

Qu'est-ce que le sport vous apporte?

Enormément de bonnes choses! Il me fait du bien physiquement mais aussi mentalement. J’aime m’entraîner en plein nature, entourée d’ami·e·s.

Avant ma retraite, lorsque je travaillais encore en tant que factrice, le sport m’aidait aussi à me vider la tête après de grosses journées. Je ne pensais plus aux soucis du travail et me concentrais sur mon arc, ma flèche, ma cible.

Pourquoi avoir choisi le tir à l’arc?

Je me suis mise au tir à l’arc sur le tard, à l’âge de 51 ans. Avant, je ne faisais que très peu de sport.

Ce sont des vieux souvenirs qui m’ont fait commencer le tir à l’arc: quand j’étais petite, mon papa nous faisait un arc avec un bout de bois et une ficelle, ce que j’adorais. Cela m’est revenu lorsqu’un soignant pratiquant le reïki m’a dit: «Vous devriez essayer le tir à l’arc!» J’ai donc essayé. Cela m’a fait du bien physiquement, et c’est devenu une passion. Je m’entraîne désormais entre cinq et sept heures par semaine.

Pourquoi chaque fille et femme devraient pratiquer une activité physique?

Le sport est primordial pour notre santé, et aussi terriblement gratifiant. Les femmes ont trop souvent l’habitude d’être spectatrices, alors qu’elles peuvent également avoir un rôle actif, devenir les actrices d’un sport. C’est lorsqu’on le pratique qu’on fait véritablement partie de ce monde-là.

Que diriez-vous à une fille ou une femme qui hésite à débuter votre sport?

Il ne faut pas hésiter et venir faire un entraînement d'essai! Les clubs de tir à l’arc, ce sont avant tout des grandes familles. Chacun·e doit s’y sentir bien, à l’aise, accepté·e, intégré·e. Il n’y a pas de rivalité malsaine, même en compétition. Le plaisir est vraiment la pièce maîtresse dans ce sport.

J'encourage toutes les filles et les femmes intéressées à faire le pas de se rapprocher d'un club: l'accueil y est toujours chaleureux!

Quel est votre souhait pour l'avenir, en matière d’égalité dans le sport?

Mon souhait est qu’il n’y ait plus d’inégalités dans le sport, que les femmes soient traitées de la même manière que les hommes. Je pense en particulier aux médias, où l’on voit beaucoup plus de sportifs que de sportives. Avoir une couverture paritaire contribuerait énormément à faire changer les mentalités!

Pourquoi vous êtes-vous impliquée dans la campagne «Laissons les stéréotypes au vestiaire» de la Ville de Lausanne?

Je suis très fière et honorée de prendre une part active à cette campagne. La cause est noble et il est nécessaire d’en parler pour faire évoluer la situation. Ce n’est pas souvent qu’on nous donne la parole, alors quand nous l’avons, profitons-en!