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La Dôle E

Villa rouge

© Marc-Olivier Paux - Ville de Lausanne

L’entrée et l’escalier sont dans un volume proéminent surmonté d’un «œil-de-bœuf»

En bref

Adresse: Dôle 15 (avenue de la)
Affectation: Bâtiment d’habitation
Style: Modernisme modéré

Architecte: James Ramelet, Lausanne

Réalisation: 1937
Recensement architectural: objet pas recensé ou évalué

Ce qu’il faut savoir

Un petit immeuble aux tons rouges et aux encadrements clairs occupe l’angle d’un carrefour. Ce bâtiment, solitaire, a ses quatre façades libres et comporte plusieurs appartements. C’est ce qu’on appelle une villa locative ou une villa urbaine.

Avec un rez-de-chaussée, deux étages et des combles habités, cet immeuble est complètement dévolu au logement. Le style de son architecture est comme en transition: plus franchement classique, pas vraiment moderne et un peu art déco.

Sur une base clairement symétrique, trois balcons sont collés à la façade la plus ensoleillée. Ce bâtiment n’a pas de socle; seulement un changement de teinte entre la partie au sol et celle au-dessus. Un avant-corps prismatique occupe la façade sud et permet aux appartements d’avoir une vue panoramique sur l’extérieur. Le sommet de cet avant-corps est une terrasse à disposition des combles. Sur la façade nord, côté jardin, il y a un avant-corps rectangulaire pour la cage d’escalier avec, tout en haut, une fenêtre ronde, autrement dit un œil-de-bœuf. C’est de ce côté que se trouve l’entrée. Encadrements et parapets sont marqués par des rubans de maçonnerie. Les parapets sont surmontés de barrière en ferronnerie. Les appuis des fenêtres sont à ressauts.

La toiture, à quatre pans, est couverte de tuiles avec une corniche peu prononcée. La toiture de la cage d’escalier et celle de la double lucarne ont des pentes plus faibles et sont recouvertes de métal.

Le bâtiment n’a quasiment pas évolué depuis sa construction. Seules ses façades ont été rénovées en 2004.

Cette villa urbaine a vu le jour dans ce qui est devenu le quartier du Pécos (voir objet Quartier du Pécos). Auparavant et jusqu’au début du XIXe siècle, c’était la campagne de Montagibert. Puis le terrain est devenu un grand espace vert bordant l’ancien pénitencier jusqu’à la fin du XIXe siècle. La construction de la villa a nécessité la démolition d’une ancienne bâtisse. Cette villa fait partie de la vaste opération immobilière menée par son architecte dans le quartier.

Curiosité

Pour son opération immobilière d’envergure, James Ramelet avait créé plusieurs sociétés immobilières, dont la société La Dôle E. Ces sociétés avaient été créées pour valoriser une partie des terrains du quartier du Pécos détenue par les héritiers d’Adrien Maurer et promise vendue à James Ramelet.